La rupture du barrage de Bromadinho au Brésil ayant entraîné des morts et des disparitions rend plus que jamais, brûlante la question de l'autorisation du projet Montagne d'or en Guyane. A quelques jours du débat du prévu le 7 février à l'Assemblée Nationale, les réseaux sociaux bruissent fortement.
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Il y a une semaine la rupture d’une digue sur l’une des mines de la société Vale à Brumadinho au Brésil provoquait un vif émoi. Le bilan humain est lourd, des dizaines de morts et des centaines de personnes portées disparues. Quelles sont les conséquence pour le projet minier de la Montagne d’or en Guyane alors que l’industriel continue d’affirmer sa volonté de poursuivre le projet dans l’ouest guyanais ? Est-ce comparable ?
A quelques jours du débat au parlement sur la Montagne d’or, cette actualité ne plaide pas pour l’industriel.
Des systèmes de rétention de boues différents
La compagnie Montagne d’or ne souhaite pas s’exprimer pour le moment comme pour faire profil bas. Il faut dire que la catastrophe survenue au Brésil ravive l’hostilité des opposants au projet du minier en Guyane. Dans les faits, une mine de fer et une mine aurifère ne produisent pas le même type de boue. Et il n'est pas prévu pour la Montagne d’or la même technique de digue pour les bassins de rétention des boues issues de l’exploitation.Les opposants très actifs sur les réseaux sociaux
Mais voilà, on parle de mine dans les deux cas, on parle de bassin de rétention dans les deux cas, le risque de rupture n’est pas a écarté pour les opposants qui ne se sont pas faits prier sur les réseaux sociaux pour faire le lien et les réactions se sont multipliés. Isabelle Saporta journaliste sur RTL s’est fendue d’une chronique où elle multiplie les exemples de ruptures de barrages miniers dans le monde. Une chronique dont le lien a été largement partagé sur twitter. Les ONG environnementale sur facebook ont partagé les articles des principaux médias nationaux traitant de la catastrophe au Brésil en ajoutant en commentaires des messages demandant l’arrêt du projet Montagne d’or en Guyane. Le leader de l'association Jeunesses Autochtone, Christophe Pierre a publié une story sur Instagram où il demande, image du Brésil à l’appui, "s’il est difficile de comprendre que l’on ne veuille pas de cela en Guyane".A quelques jours du débat au parlement sur la Montagne d’or, cette actualité ne plaide pas pour l’industriel.