La direction de l’ARS répond au rapport sur le Pôle de psychiatrie du CHAR. Un rapport accablant sur la situation des services de psychiatrie établi par le Contrôleur général des lieux de privation. L’ enquête a été réalisé en 2018. Depuis le Pôle psychiatrie a été réorganisé.
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Ils assument. Les directions du Centre hospitalier Andrée Rosemon et de l’Agence régionale de la santé font face. Ils ne démentent pas les constats effectués dans ce rapport établi par le Contrôleur général des lieux de privation de liberté. Ils ne contestent pas la gravité des faits et admettent la privation des droits et de la dignité des malades mentaux en Guyane jusqu’en 2019.
Clara de Bort directrice de l’ARS :
La publication du rapport du Contrôleur général des lieux de privation de liberté décrivant les conditions d’internement des patients en psychiatrie jusqu’en février 2019 a choqué. Outre une conférence de presse avec la direction du CHAR, la direction de l’ARS réagit par le biais d'un communiqué. Le rapport provisoire est parvenu en février dernier. Depuis, écrit-elle "une démarche d’évolution des pratiques et des organisations professionnelles a été initiée". La Haute Autorité de santé est venue assurer en Juin 2019, une visite de suivi et de certification.
Un projet de réhabilitation du bâtiment a été déclenché. Un médecin chef de pôle a notamment été nommé, il est chargé de définir et de faire vivre le projet du service. Une meilleure prise en charge des patients à l’isolement et des droits des malades dans les règles de fonctionnement des unités de soins a également été entreprise.
Enfin à noter l'avancée du projet de réhabilitation des bâtiments. L’avis d’appel public à la concurrence sera publié ce 25 octobre 2019, en vue du lancement des travaux en janvier 2020.
Clara de Bort directrice ARS :
Cependant des questions se posent. Combien de temps les pratiques décrites dans ce rapport ont-elles duré ? Quelles ont été les conséquences sur les patients ? Pourquoi a-t-il fallu une enquête du Contrôleur général des lieux de privation de liberté pour que des mesures soient prises ? Autant de questions dont les réponses restent encore en suspens.
Clara de Bort directrice de l’ARS :
« Ce rapport décrit une situation qui était effectivement grave. Elle l’était à la fois pour les patients et leurs familles, mais aussi pour les personnels soignants qui y travaillent au quotidien. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé d’accompagner les équipes pour que des actions immédiates soient lancées. Nous le devons aux personnes hospitalisées en psychiatrie, qui ont droit à toute notre attention ».
Une nouvelle politique de soins
La publication du rapport du Contrôleur général des lieux de privation de liberté décrivant les conditions d’internement des patients en psychiatrie jusqu’en février 2019 a choqué. Outre une conférence de presse avec la direction du CHAR, la direction de l’ARS réagit par le biais d'un communiqué. Le rapport provisoire est parvenu en février dernier. Depuis, écrit-elle "une démarche d’évolution des pratiques et des organisations professionnelles a été initiée". La Haute Autorité de santé est venue assurer en Juin 2019, une visite de suivi et de certification.
Un Pôle psychiatrique réactivé
Un projet de réhabilitation du bâtiment a été déclenché. Un médecin chef de pôle a notamment été nommé, il est chargé de définir et de faire vivre le projet du service. Une meilleure prise en charge des patients à l’isolement et des droits des malades dans les règles de fonctionnement des unités de soins a également été entreprise.Enfin à noter l'avancée du projet de réhabilitation des bâtiments. L’avis d’appel public à la concurrence sera publié ce 25 octobre 2019, en vue du lancement des travaux en janvier 2020.
Clara de Bort directrice ARS :
« Nous avons réussi à dégager en urgence une aide de 1,5 millions d’euros pour accompagner le Centre hospitalier de Cayenne dans ces travaux essentiels. Nous sommes et resterons aux côtés des équipes pour les accompagner dans leurs missions et leurs projets au bénéfice des patients. »
Cependant des questions se posent. Combien de temps les pratiques décrites dans ce rapport ont-elles duré ? Quelles ont été les conséquences sur les patients ? Pourquoi a-t-il fallu une enquête du Contrôleur général des lieux de privation de liberté pour que des mesures soient prises ? Autant de questions dont les réponses restent encore en suspens.