A quand le retour de la confiance à l’hôpital de Cayenne ? La question est posée par l’intersyndicale du Char qui réunit les organisations syndicales de médecins, de salariés et de patients. Un an après la relève de l’ancien directeur de l’établissement, le collectif a décidé de faire le point.
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Voilà un an que l’ancien directeur du Char, Dominique Delpech était relevé de ses fonctions. L’établissement est, alors, placé sous administration provisoire. L’Agence Régionale de la Santé, elle, a pris en charge le chantier du changement tant attendu vers l’amélioration des soins.
L’intersyndicale fait depuis un constat alarmiste. Rien ne va mieux mais en plus la feuille de route n’est pas connue. Le mouvement syndical reproche des explications évasives de l’ARS et un manque de visibilité sur l’avenir. Le collectif a clairement l’impression d’être mené en bateau et affirme qu’un plan social est en train de se mettre en place.
L’état des finances tel que décrit par l’intersyndicale est bancal. Le mouvement annonce 40 millions d’euros de déficit de trésorerie pour l’année 2017. En découleraient des pressions sur les cadres et le personnel de manière générale pour dégraisser les effectifs. Dans le milieu infirmier, on évoque une volonté de cesser le système des disponibilités. C’est très courant dans le milieu. Cela permet à un soignant de quitter le territoire pour travailler ailleurs tout en restant engagé avec l’établissement dont il provient. La crainte de l’intersyndicale est que la suppression de ce système, pénalise les étudiants de l’Ifsi, l’école des infirmiers qui risquent de se trouver dans une impasse en arrivant sur le marché du travail.
De manière plus générale, l’intersyndicale dénonce la mise en place de nouvelles mesures réussies juste parce qu’on a enlevé du personnel d’un autre service.
Sur ces points, le directeur de l'ARS, Jacques Cartiaux dément formellement qu'il y ait un plan social en préparation. il y a seulement la poursuite du Plan de qualité des soins. un plan qui cherche, certes, à faire des économies amis aussi à trouver des financements pour améliorer la qualité des soins.
L’intersyndicale fait depuis un constat alarmiste. Rien ne va mieux mais en plus la feuille de route n’est pas connue. Le mouvement syndical reproche des explications évasives de l’ARS et un manque de visibilité sur l’avenir. Le collectif a clairement l’impression d’être mené en bateau et affirme qu’un plan social est en train de se mettre en place.
Un plan social pour rétablir les finances
L’état des finances tel que décrit par l’intersyndicale est bancal. Le mouvement annonce 40 millions d’euros de déficit de trésorerie pour l’année 2017. En découleraient des pressions sur les cadres et le personnel de manière générale pour dégraisser les effectifs. Dans le milieu infirmier, on évoque une volonté de cesser le système des disponibilités. C’est très courant dans le milieu. Cela permet à un soignant de quitter le territoire pour travailler ailleurs tout en restant engagé avec l’établissement dont il provient. La crainte de l’intersyndicale est que la suppression de ce système, pénalise les étudiants de l’Ifsi, l’école des infirmiers qui risquent de se trouver dans une impasse en arrivant sur le marché du travail.De manière plus générale, l’intersyndicale dénonce la mise en place de nouvelles mesures réussies juste parce qu’on a enlevé du personnel d’un autre service.
Sur ces points, le directeur de l'ARS, Jacques Cartiaux dément formellement qu'il y ait un plan social en préparation. il y a seulement la poursuite du Plan de qualité des soins. un plan qui cherche, certes, à faire des économies amis aussi à trouver des financements pour améliorer la qualité des soins.