Questions à... Alexie Alaïs, athlète spécialiste du javelot

Quelques semaines après les Mondiaux d’athlétisme à Doha, Questions à… est allé à la rencontre de la lanceuse de javelot, Alexie Alaïs. L’athlète guyanaise a vécu à cette occasion son premier grand rendez-vous mondial. 
Si Alexie Alaïs n’a pu accéder au tour final, c’est une athlète déterminée qui a repris les chemins du stade pour améliorer son niveau. Le record personnel est à 63.46m, la base de travail est celle-là.
 

Une athlète qui se prépare en Guyane

Pas question pour celle qui a choisi de garder la Guyane comme camp de base pour sa préparation et préparer son avenir professionnel de baisser les bras. Détermination, confiance en soi, foi au travail et exigence sont au cœur de son quotidien. Le temps de l’analyse de la perf à Doha, la remise en question et les points à travailler hors mental « une force pour l’athlète » ont bien entendu été présents quelques jours mais Alexie croit en son potentiel. En ligne de mire les JO 2020 à Tokyo et puis Paris 2024, autant de grands rendez-vous que la jeune femme entend honorer de la meilleure des manières.


Une jeune femme tournée vers les autres

Aujourd’hui, Alexie Alaïs tente de redonner déjà aux plus jeunes des éléments de son parcours. C’est volontiers qu’elle répond aux demandes d’associations ou d’écoles pour évoquer ce statut de l’athlète de haut niveau et les obligations pour rester au sommet.
La déception de Doha est effacée, place maintenant à l’avenir et ce désir d’avoir des lancers réguliers autour de 62 m et faire que le binôme athlète/javelot la lance pour les grands rendez-vous internationaux avec une qualité dont l’athlète ne veut pas se départir, l’humilité.