Retour sur la terre natale pour la délégation carnavalesque emmenée par l’Observatoire régional du carnaval au Festival des rituels et danses masquées du Bénin. Monique Blérald porteuse du projet fait le bilan.
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Retour sur la terre natale pour la délégation carnavalesque emmenée par l’Observatoire régional du carnaval au Festival des rituels et danses masquées du Bénin. Monique Blérald porteuse du projet fait le bilan.
C’est mardi dernier que la délégation guyanaise carnavalesque partie au Bénin participer au Festival des rituels et masques sacrés est revenue sur sa terre natale au terme de dix jours intenses. La Guyane était l’invitée d’honneur de ce festival dont c’était la dixième édition. Durant deux jours, les associations Mo, La Pompadour, Malawi, et des membres du groupe des rues Kassialata ont porté haut les couleurs guyanaises lors de défilés au stade de Cotonou, la capitale économique du Bénin.
Le FEDIRAMA valorise les valeurs et les richesses culturelles du continent Africain en s’appuyant sur la symbolique des masques. Il s’agit de sauvegarder et pérenniser les sociétés de masques par des échanges, des parades et des débats. Cette 10e édition du Feridama a accueilli notamment le Touloulou de Guyane, le Gounouko du Nigeria, les Echassiers du Togo ou encore les Bourian, le Guèlèdè (classé au patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO) et l'Abikou du Bénin, venus présenter les meilleurs tableaux de leur répertoire.
Monique Blérald universitaire, présidente de l’Observatoire régional du carnaval a porté le projet de bout en bout. Un projet qui s’inscrit dans la coopération universitaire et scientifique avec l’Université d’Abomey-Calavi où elle a enseigné. Mais surtout, pour elle, cette participation au FEDIRAMA 2019 s’inscrit dans la volonté de l’Observatoire depuis quelques années (2014) d’inscrire au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO le Touloulou, ce personnage de femme masquée qui hante le carnaval guyanais. Déjà classé, au patrimoine culturel national depuis octobre 2017 le Touloulou pour être reconnu mondialement doit être accompagné par une série de démarches, d’actions, de travaux poussés, sur ses origines et son appartenance à une société, une histoire, un cadre culturel. Pour que ce projet aboutisse, il est donc nécessaire de dépasser l’aspect festif et de donner du contenu à cette tradition carnavalesque.
Pari réussi, car la participation au FEDIRAMA est en quelque sorte la reconnaissance des sociétés de masques guyanaises. Monique Blérald fait le bilan dans « Questions à … ».
Retour sur la terre natale
C’est mardi dernier que la délégation guyanaise carnavalesque partie au Bénin participer au Festival des rituels et masques sacrés est revenue sur sa terre natale au terme de dix jours intenses. La Guyane était l’invitée d’honneur de ce festival dont c’était la dixième édition. Durant deux jours, les associations Mo, La Pompadour, Malawi, et des membres du groupe des rues Kassialata ont porté haut les couleurs guyanaises lors de défilés au stade de Cotonou, la capitale économique du Bénin.
Sauvegarder les sociétés de masques
Le FEDIRAMA valorise les valeurs et les richesses culturelles du continent Africain en s’appuyant sur la symbolique des masques. Il s’agit de sauvegarder et pérenniser les sociétés de masques par des échanges, des parades et des débats. Cette 10e édition du Feridama a accueilli notamment le Touloulou de Guyane, le Gounouko du Nigeria, les Echassiers du Togo ou encore les Bourian, le Guèlèdè (classé au patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO) et l'Abikou du Bénin, venus présenter les meilleurs tableaux de leur répertoire.
Le Touloulou au patrimoine immatériel
de l'UNESCO
Monique Blérald universitaire, présidente de l’Observatoire régional du carnaval a porté le projet de bout en bout. Un projet qui s’inscrit dans la coopération universitaire et scientifique avec l’Université d’Abomey-Calavi où elle a enseigné. Mais surtout, pour elle, cette participation au FEDIRAMA 2019 s’inscrit dans la volonté de l’Observatoire depuis quelques années (2014) d’inscrire au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO le Touloulou, ce personnage de femme masquée qui hante le carnaval guyanais. Déjà classé, au patrimoine culturel national depuis octobre 2017 le Touloulou pour être reconnu mondialement doit être accompagné par une série de démarches, d’actions, de travaux poussés, sur ses origines et son appartenance à une société, une histoire, un cadre culturel. Pour que ce projet aboutisse, il est donc nécessaire de dépasser l’aspect festif et de donner du contenu à cette tradition carnavalesque.Pari réussi, car la participation au FEDIRAMA est en quelque sorte la reconnaissance des sociétés de masques guyanaises. Monique Blérald fait le bilan dans « Questions à … ».