A près de deux mois des élections territoriales, les discussions vont bon train, les candidats officiels eux, restent peu nombreux. Dernière candidature en date annoncée celle de Jean-Paul Fereira à la tête d’une union de partis et forces vives du territoire.
A près de deux mois des élections territoriales, les discussions vont bon train, les candidats officiels eux, restent peu nombreux. Dernière candidature en date annoncée celle de Jean-Paul Fereira à la tête d’une union de partis et forces vives du territoire. Provoquant un début de brouille avec le mouvement de Gabriel Serville, Peyi Guyane, certains attendaient un duel entre le député de la 1ère circonscription et le président sortant, rien n’est moins sûr c’est cela ?
L'histoire se répète
Oui l’histoire bégaye parfois, Rodolphe Alexandre face au député de la 1ère circonscription cela nous renvoie près de 10 ans en arrière et ce tête-à-tête au second tour face à Christiane Taubira, pour la région à l’époque. Mais voilà aujourd’hui Gabriel Serville se voit hors-jeu d’une union qu’il appelait de ses vœux, celui qui n’avait de cesse de plaider pour la fin des égos, ira paradoxalement, peut-être jusqu’au bout par fierté.
On parlait de Christiane Taubira, elle est un soutien de poids pour Jean-Paul Fereira. Le maire d’Awala-Yalimapo, ancien vice-président du Conseil Régional sous la mandature d’Antoine Karam bénéficie certes d’un plébiscite des partis de la coalition mais il est entaché par le bruit qui a accompagné cette annonce.
Des candidatures affirmées
Le président sortant lui, Rodolphe Alexandre n’a pas déclaré sa candidature mais il l’a dit, "je suis motivé et prêt physiquement et intellectuellement". Lui est au contraire le premier à s’être ouvertement déclaré comme potentiel candidat, Mikaël Mencée et MGR, le Mouvement Guyane Renouveau qui n’a jamais caché son souhait de ne pas se limiter à Cayenne, veulent peser sur cette élection.
Le changement, c’est aussi le crédo d’un autre candidat potentiel, Jessi Americain, le candidat aux dernières municipales à Saint-Laurent du Maroni multiplie les discussions, pour « tuer le game » autrement dit faire souffler un vent de fraîcheur sur le paysage politique guyanais. La fraîcheur n’étant pas toujours une question d’âge.