Depuis le 31 décembre 2018, le régime d’exonération fiscal instauré en 2011 dans les « zones de revitalisation rurales », dont bénéficiaient les personnels de santé, n’est plus effectif. Or elle favorisait l’installation de médecins libéraux dont ont besoin les cliniques pour assurer leur activité.
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Le groupe Guyane Santé, qui réunit les cliniques Saint-Paul, Saint-Adrien, et la clinique Véronique sans oublier un service d’hospitalisation à domicile (HAD) tire la sonnette d’alarme. Sa direction vient d’envoyer une lettre aux parlementaires, au représentant de l’Etat, aux élus et au conseil de l’Ordre des médecins. La direction du groupe Guyane Santé est inquiète, le régime d’exonération fiscale dédié aux Zones de revitalisation rurale dont bénéficiait les activités de santé, n’est plus effectif. Et le nouveau dispositif exclut les activités médicales. Pour Guylène Mergerie, directrice du groupe qui gère les cliniques Véronique, Saint-Paul, Saint-Adrien et la HAD, c’est une très mauvaise nouvelle :
Les cliniques du groupe dénoncent une dispositif qui remettrait gravement en cause la continuité des soins en Guyane. Guylène Mergerie rappelle qu’il y a déjà trois fois moins de médecins spécialistes libéraux sur notre territoire qu’au niveau national.
Le groupe Guyane Santé rappelle dans son courrier d’alerte aux parlementaires et au représentant de l’Etat qu’il est peut-être encore temps d’agir dans le cadre du vote de la prochaine loi de finances.
Une nouvelle alarmante selon Guylène Mergerie
La continuité des soins en danger
Les cliniques du groupe dénoncent une dispositif qui remettrait gravement en cause la continuité des soins en Guyane. Guylène Mergerie rappelle qu’il y a déjà trois fois moins de médecins spécialistes libéraux sur notre territoire qu’au niveau national.
Peu de spécialistes en Guyane rappelle Guylène Mergerie