Depuis plusieurs semaines, le feu tricolore situé non loin de la mairie de Rémire-Montjoly ne fonctionne plus. De quoi perturber gravement la circulation, selon les heures. Les plaintes des administrés auprès de la municipalité sont récurrentes. Un dossier suivi de près affirme le 1er adjoint, Serge Félix. De nombreuses interventions et relances ont été faites auprès des services de la Collectivité territoriale de Guyane, gestionnaire et propriétaire de l’ancienne route départementale qui dessert la commune de Rémire-Montjoly.
A l’issue d’une rencontre spécifique ce 21 mars, une réponse peut-être apportée à la population :
« Ces feux ont été accidentés à deux reprises. La première fois cela concernait un poteau qu’il a fallu remplacer. Mais un poteau endommagé cela met en défaut l’ensemble de l’électronique sur tout le quartier. Donc en attendant la réparation, les autres feux sont mis en orange piéton. Un deuxième accrochage sur un feu piéton contraint à une nouvelle intervention. D’ici huit jours, tout devrait être opérationnel et remis en service. »
Jean-Marc Euzet, directeur adjoint des services généraux
Mais, on constate aussi qu’il y a, pratiquement, tous les mois, des pannes sur les feux tricolores sur un axe routier de plus en plus fréquenté depuis la fermeture du boulevard Bassières et la livraison de nouvelles résidences. Sur ce point, tout le système électronique a été changé. Ce matériel devrait être plus résistant aux intempéries.
Un numéro de téléphone spécial va être communiqué sur le site internet de la mairie afin d'alerter les services de la CTG dès qu’il y a un incident.
D’ores et déjà, une réflexion est engagée pour, éventuellement, mieux positionner les feux tricolores pour les piétons. Parallèlement, une étude est également menée pour améliorer la signalisation sur le tronçon du carrefour de Montjoly à l’entrée de l’avenue Morne Coco.
La municipalité souhaiterait que la voirie de cette départementale, qui traverse toute la commune, du carrefour de Suzini au rond-point Adélaïde Tablon, lui soit rétrocédée. A condition qu’elle soit, préalablement, remise en état. Cela permettrait d’avoir davantage de proximité avec les administrés et d’assurer une maintenance régulière des équipements.