« C’est la première fois. Je n’avais jamais testé. Et puis ma mère m’en a parlé, avec ma cousine, m'a dit qu’on pouvait en faire ici alors j’ai dit oui, pour tester. »
« C’est un tout petit peu dommage parce que le vent tombe souvent mais cela nous apprend à faire avec. »
« Cela se passe bien. Les conditions sanitaires ne nous en empêchent pas. Ça permet justement de se changer les idées et de profiter de la belle mer guyanaise. »
Sur une mer d’huile, les jeunes s’adaptent au temps mais aussi aux règles imposées par le coronavirus. Si le masque est obligatoire à terre, à bord, il devient obsolète. Seule la navigation en solitaire est autorisée. Exception faite pour deux personnes qui partagent le même toit.
« On a des contraintes mais les stagiaires ont des avantages car ils apprennent à naviguer en solitaire depuis le début. »
Les sorties en mer se font au rythme des marées. Avec le couvre-feu, celles du soir ont été annulées. Soit un programme divisé par deux. Les effectifs par stage ont aussi été revus à la baisse, malgré une très forte demande des parents.
« On a moins de stages que d’habitude par ce qu’on a des contraintes au niveau du nombre de personnes. C’est-à-dire que là, grosso modo, on ne peut avoir que la moitié de l’effectif prévu. Normalement dans un groupe, on peut prendre jusqu’à 15 jeunes. Là on est limité à neuf jeunes par groupe.»
Face à l’ouragan Corona, l’association rémiroise maintient son cap. En septembre, elle espère bien reprendre ses actions en faveur des enfants des quartiers défavorisés de l’ile de Cayenne.