Rentrée scolaire : le casse tête des municipalités face aux nouvelles réformes

En charge des écoles élémentaires, les communes doivent mettre en place cette année deux nouvelles mesures : le dédoublement des classes de CE1 et la scolarisation obligatoire dès trois ans. Arrivent-elles à surmonter les difficultés ? Le point à Saint-Laurent du Maroni, Cayenne et Rémire-Montjoly.
La rentrée des classes… au fur et à mesure que l’échéance approche, élèves et parents ont souvent des sueurs froides, les municipalités aussi. En charge des écoles élémentaires, les communes doivent mettre en place cette année deux nouvelles mesures : le dédoublement des classes de CE1 et la scolarisation obligatoire dès trois ans. Arrivent-elles à surmonter les difficultés ? Le point à Saint-Laurent du Maroni, Cayenne et Rémire-Montjoly.
 

Les locaux manquent cruellement à Cayenne

La crise de l’école Mirza survient au moment où deux nouvelles mesures entrent en application demandant des classes : la scolarisation obligatoire dès trois ans et le dédoublement des CE1. Si toutes les inscriptions ont pu être enregistrées, tous les enfants de trois ans n’auront pas forcément une place. Il n’est en effet pas possible en Guyane, académie classée en Rep+, de dépasser un certain nombre d’élèves par classe. En conséquence, 225 enfants sont placés sur une liste d’attente. Leur admission se fera au cas par cas. La municipalité compte beaucoup sur les deux futures écoles d’Hibiscus et Mirza qui ne seront pas ouvertes avant plusieurs années.


De nouvelles classes à Saint-Laurent et Rémire-Montjoly

A Saint-Laurent du Maroni, la problématique est similaire, amplifiée par la démographie. Onze nouvelles classes sont ouvertes dans des bungalows. Là aussi les enfants de trois ans sont sur liste d’attente faute de place pour accueillir tout le monde.
On ne connaît pas ce problème à Rémire-Montjoly où tout le monde trouvera une classe à la rentrée. Deux nouvelles classes voient le jour à Eugène-Honorien et au Moulin à Vent.