Rentrée scolaire : la réforme des collèges ne fait pas de vagues

Le rectorat de la Guyane
C'est le grand retour des élèves sur les bancs de l’école. Une rentrée, qui, bien évidemment se prépare plusieurs mois avant les grandes vacances. Le rectorat lui, est encore, en ce moment, en pleine phase de finition quant au pourvoi de certains postes vacants.
Il manque une cinquantaine de professeurs en majeure partie dans l’ouest du territoire. Le personnel du rectorat s’attelle donc à mobiliser tous les enseignants encore disponibles. Dans certains de ces établissements en sites isolés (Grand Santi, Maripasoula, Papaichton) ce sont des blocs de moyens provisoires, c'est-à-dire des petits nombres d’heures qui ne sont pas octroyées. Il y aurait aussi huit postes non pourvus dans le premier degré.
Selon les données fournies par le rectorat, des ajustements importants sont encore à effectuer dans la mesure où les inscriptions d'enfants sont cette année encore à la hausse : plus 1.122 élèves.
Il y a pour cette rentrée 2016, un différentiel qui, dans le détail indique 273 élèves dans le premier degré contre 849 dans le second degré précise la directrice de cabinet du recteur d’académie, Maryse Tessier. Des chiffres qui, pris en compte, expliquent la nécessité de postes en plus et en conséquence des recrutements supplémentaires.
Les choses semblent sous contrôle pour le moment, il n'y a pas encore de point critique dans un établissement plus que dans un autre, fait savoir le rectorat. Une seule urgence : le recrutement de contractuels dans les écoles.

Une application laborieuse de la réforme des collèges

Les collégiens, eux, entament cette nouvelle année avec un plus : à savoir la réforme des collèges. Une décision gouvernementale qui vise la réduction des inégalités entre élèves et des emplois du temps allégés avec à la clé beaucoup plus de moyens pour les enseignants. Si la transition a plutôt bien été préparée, toujours selon les informations de la directrice de cabinet du recteur d’académie, la promesse de revoir à la baisse les effectifs d’élèves dans les classes est un peu plus difficile à respecter.
Le rectorat ne cache pas avoir eu du mal mais il a tenté par tous les moyens en sa possession de réduire le nombre d’élèves et il y est arrivé dans quelques établissements où le quota maximum de 26 scolaires par classe a pu être atteint.
Si dans le premier degré, on était déjà dans les clous, dans les collèges cela parait visiblement très compliqué. Heureusement, les enseignants n'affichent aucune réticence, ils semblent prêts à entamer la réforme du collège sur tout le territoire se satisfait, Maryse Tessier : « Elle a été bien préparée, elle sera bien accompagnée par les corps d’inspection » indique-t-elle.
Malgré l'optimisme de façade, il y a toujours et encore des ajustements à effectuer pour le Rectorat : des élèves qui ne font pas leur rentrée, des professeurs qui ne rejoignent pas leur affectation. Des incidents qui se gèrent en fonction de la remontée des informations.
A relever cette année, une belle surprise pour l’académie, un nombre important de lauréats de concours ont été intégrés (180) et une centaine de contractuels ont également été recrutés.