Réseaux sociaux: de fausses rumeurs circulent

En Guyane depuis plusieurs jours des rumeurs circulent sur les réseaux sociaux faisant état de prise d'otages ou encore d'arrestations de jeunes enfants. Des éléments non vérifiés et qui peuvent s'avérer faux. Les auteurs de ces rumeurs peuvent être poursuivis par la justice.
Depuis quelques jours en Guyane, les annonces de braquages sanglants, avec à chaque fois plusieurs morts se multiplient sur les réseaux sociaux, notamment sur "Whatsapp". D’abord dans un libre service de Cayenne ce dimanche 24 juillet, puis lundi dans une grande surface de Rémire-Montjoly.
Alertés, les gendarmes se sont rendus en nombre sur place, mais il s'agissait d'une fausse alerte. Des fausses alertes, des rumeurs infondées secouent  actuellement les réseaux sociaux guyanais. Les auteurs de ces messages trompeurs risquent de graves sanctions.
Le Lieutenant-Colonel Olivier Lefebvre, commandant de la compagnie de la gendarmerie de Matoury explique : " Une fausse alerte est délit. Cette infraction est punie part une peine d'emprisonnement de deux ans et d'une amende de 30000 euros ".
A Cayenne, le patron de la police nationale Olivier Le Cardinal constate les mêmes dérives sur les réseaux sociaux, avec pour ses services la nécessité de distinguer le vrai du faux. 
les réseaux sociaux, un espace de libre expression et d’échange appréciable, mais ou chacun doit prendre ses responsabilités.

Le reportage de Laurent Marot et Sebastien Laporte