Difficile d'estimer le nombre d'étudiants Guyanais effectuant leurs études au Canada. Ils sont nombreux à opter pour ce système éducatif réputé excellent. De plus, les frais de scolarité y sont moins onéreux. La difficulté est d'obtenir le permis d'étude délivré par le gouvernement Canadien.
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Poursuivre ses rêves
"J'ai fait toutes les démarches, j'étais vraiment déterminée. Il y avait beaucoup de papiers à remplir pour le permis d'étude, il faut avoir de bonnes notes pour être accepté à l'UDM, et puis j'ai du persuader mes parents de me laisser partir seule à l'étranger."
Trilingue, Kimberly a le monde
comme terre natale
Kimberly est une jeune femme au caractère bien trempé, pourtant elle respire la douceur et la délicatesse. Une main de fer dans un gant de velours. Trilingue, elle parle le français, le hollandais et l'anglais. Elle est née en Hollande d'un père Surinamais et d'une mère Guyanaise. Elle possède deux nationalités : française et holllandaise. Elle n'a pas eu de mal à s'adapter au Canada cosmopolite. "A Montréal, il y a beaucoup de nationalités, la plupart des habitants parlent français et anglais, donc je me suis adaptée sans problème. Les Canadiens sont extrêmement polis et accueillants. Ce n'est pas difficile de se fondre dans la population. Il faut juste respecter les codes".
Travailler pour payer ses études
"Ici c'est facile de trouver un job, ce sont surtout des boulots de serveuses ou dans la téléphonie. C'est payé correctement, et puis il y a les pourboires qui sont obligatoires."
Timide, Kimberly ose à peine parler de son autre passion le chant. Il suffit de l'écouter pour s'apercevoir qu'elle a un don exceptionnel. Pour l'heure, elle n'envisage pas de rentrer en Guyane. Elle veut aller au terme de ses études et exercer la profession de "Profiler" au Canada ou aux Etats-Unis en attendant que la profession soit mieux reconnue en France.