Le rêve Canadien (3/3) : Thomas Garandeau "Général Tows" de la scène riddim à Montréal

Tows est un artiste de la scène reggae dance hall Guyanaise. Tows est le nom de scène de Thomas Garandeau. A seulement 20 ans, il a déjà des objectifs très clairs. Il est étudiant à Montréal, et entend bien continuer à faire vivre son label GMG. 
Lui aussi a choisi le Canada. Thomas Garandeau n’a que 20 ans mais a la musique dans la peau. Il a créé son propre label de musique GMG et produit, tourne, ses propres clips. Cet artiste se fait appeler "Général Tows". Il a déjà produit plusieurs titres comme « Je suis Guyanais » ou « Champion ».
 

La nouvelle scène musicale

Après avoir eu son bac en Guyane, il a d’abord commencé des études dans l’hexagone. Et puis une rencontre change sa vie. Il décide de partir pour Montréal où il a des entrées pour figurer sur la scène musicale reggae dance hall underground montréalaise. De plus, il souhaite intégrer une école d’ingénieur du son.

« Mes objectifs sont clairs, je souhaite être ingénieur du son et faire bouger mon label GMG de Montréal. Pourquoi pas ? Ici il y a beaucoup d‘ouvertures vers les Etats –Unis, je veux tenter ma chance »

 

Le bon équilibre

La musique c’est bien, mais il faut vivre. Pour assurer, malgré l’aide de ses parents, Thomas enchaîne les petits boulots. Il essaie de trouver un équilibre entre les jobs, ses études et la musique. Il a de l’ambition et entend aller au bout de ses rêves. Après une première année dans une école privée, actuellement il cherche la formation qui répondrait aux mieux à ses ambitions.
Sans projet, le Canada reste fermé à l'immigration. Il faut obligatoirement passer par un permis d'étude et/ou travail afin de rester.
Autre handicap et de taille, l'hiver, très long au Canada. Les températures sont extrêmes. Pour les étrangers, le froid peut être rebutant.  

"J’ai vraiment eu du mal à m’habituer au froid. L’hiver dure longtemps et il fait vraiment froid. C’est le seul problème que j’ai eu ici, l’adaptation au froid."

 

Retour au pays tôt ou tard

En France, il n’y a pas de diplôme national d’ingénieur du son. Les grandes écoles du son en France sont très sélectives. Thomas Garandeau veut aller au bout de ces rêves. Il fait partie de ces jeunes Guyanais qui ont décidé de tenter leur chance à l’étranger. En revanche, il est déterminé à rentrer un jour, chez lui, en Guyane.