Le patron de la CTG a entamé hier, le 23 septembre, son mandat d’un an sur l’île portugaise de Madère, lors de la 21ème conférence des RUP. Cette présidence tournante revient à chacun des neuf territoires à tour de rôle.
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L’arrivée de Rodolphe Alexandre à ce poste se fait à un moment clé. En décembre, la cour européenne de justice a reconnu le droit de Mayotte de déroger à la réglementation européenne sur la base de l’article 349 du Traité de Fonctionnement de l’Union Européenne. Cet article érige le droit à adaptation de nos territoires, étant donné leurs contraintes et handicaps structurels. Rodolphe Alexandre compte sur cette jurisprudence pour aller plus loin dans les financements européens, notamment en Guyane.
Le président Alexandre compte impliquer l’Europe dans la rénovation des flottes de pêche, l’exportation du bois Guyanais ou encore augmenter la participation européenne dans l’agriculture.
Elle déclare : "Nous préparons une nouvelle stratégie, car elle n’avait pas été changée depuis longtemps. Et en travaillant sur le terrain, nous avons découvert que les règles appliquées en Europe continentale ont besoin de plus de flexibilité dans les iles, par exemple les discussions sur le sucre, le rhum les bananes etc. Donc j’invite les états membres à venir avec leurs idées pour préparer le forum en mars à Bruxelles avec les régions ultra périphériques. Et on fera le point d’ici un an pour mieux répondre aux besoins des ces territoires".
Le président Alexandre compte impliquer l’Europe dans la rénovation des flottes de pêche, l’exportation du bois Guyanais ou encore augmenter la participation européenne dans l’agriculture.
Une prise de conscience de la commissaire européenne chargée des régions
Présente à cette conférence, la commissaire européenne chargée des régions , Corina Cretu, a reconnu que « beaucoup de spécificités des régions ultrapériphériques n’étaient pas prises en compte dans la stratégie de l’Europe "…même si beaucoup était déjà fait pour compenser les handicaps de ces territoires". Dans le cadre de la redéfinition de la stratégie de l’Europe, la commissaire à la politique régionale appelle les RUP à faire remonter leurs propositions qui seront examinées lors d’une réunion à Bruxelles dans six mois.Elle déclare : "Nous préparons une nouvelle stratégie, car elle n’avait pas été changée depuis longtemps. Et en travaillant sur le terrain, nous avons découvert que les règles appliquées en Europe continentale ont besoin de plus de flexibilité dans les iles, par exemple les discussions sur le sucre, le rhum les bananes etc. Donc j’invite les états membres à venir avec leurs idées pour préparer le forum en mars à Bruxelles avec les régions ultra périphériques. Et on fera le point d’ici un an pour mieux répondre aux besoins des ces territoires".