Satisfecit pour la CTG, pour sa gestion des fonds européens. Le vendredi 14 septembre, le président de la Collectivité territoriale de Guyane était auditionné par les contrôleurs de la cour des Comptes à Paris. Il s’agissait de faire un bilan sur la ventilation des fonds gérés par la CTG.
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Le président de la Collectivité territoriale de Guyane est un président heureux. C’est en tout cas, le message qu’il a voulu faire passer à la presse concernant son audition à la cour des Comptes.
Selon Rodolphe Alexandre, les conclusions de cette haute juridiction sont extrêmement positives. L’objectif pour la CTG est de conserver la gestion des fonds européens qui -avant la fusion des conseils régionaux et généraux- étaient sous le contrôle de l’Etat.
Il s’agissait pour le président de faire un bilan de la programmation des fonds en 2007-2013, par l’ex Région sous la tutelle de l’Etat et en 2014-2020 avec la CTG comme autorité de gestion.
Rodolphe Alexandre a du s’exprimer devant les contrôleurs afin de faire son bilan : "Ma plaidoirie portait sur la décentralisation accentuée… sur une volonté également de territorialiser les fonds européens…sur la compétence et la technicité reconnues des agents du pôle européen de la CTG … sur l’objectif de poursuivre la structuration des filières agricoles, du bois, de la pêche etc.. Nous voulons rester gestionnaires des fonds européens".
Le président de la CTG, était auditionné dans le cadre d’un contrôle conduit par la haute juridiction financière appuyé par les chambres régionales des Comptes ultra-marines sur la gestion des fonds de l’ensemble des Collectivités des Antilles-Guyane et de Mayotte.
L’enjeu était, en conséquence, d’importance, avant d'entamer le nouveau cycle des programmations. Pour le président, ses doléances ont été entendues : "La cour des Comptes a reconnu que le transfert de gestion avec l'Etat, s’est fait au désavantage de la CTG en termes d’équivalent temps/emploi, de masse salariale, d’assistance technique payée (…). Nous avons pu démontrer que nous étions de bons élèves. En l’espace de 4 ans : 560 millions d’euros ont été attribués, 680 dossiers déposés dont 240 ventilés. En conséquence, nous ne voulons pas que cette compétence soit reprise par l’Etat".
En outre, le président de la CTG a plaidé pour une différenciation des fonds accordés à la Guyane afin qu’elle puisse rattraper le retard structurel qui la pénalise depuis des décennies.
L'heure du bilan
Selon Rodolphe Alexandre, les conclusions de cette haute juridiction sont extrêmement positives. L’objectif pour la CTG est de conserver la gestion des fonds européens qui -avant la fusion des conseils régionaux et généraux- étaient sous le contrôle de l’Etat.Il s’agissait pour le président de faire un bilan de la programmation des fonds en 2007-2013, par l’ex Région sous la tutelle de l’Etat et en 2014-2020 avec la CTG comme autorité de gestion.
Rodolphe Alexandre a du s’exprimer devant les contrôleurs afin de faire son bilan : "Ma plaidoirie portait sur la décentralisation accentuée… sur une volonté également de territorialiser les fonds européens…sur la compétence et la technicité reconnues des agents du pôle européen de la CTG … sur l’objectif de poursuivre la structuration des filières agricoles, du bois, de la pêche etc.. Nous voulons rester gestionnaires des fonds européens".
560 millions de fonds européens
Le président de la CTG, était auditionné dans le cadre d’un contrôle conduit par la haute juridiction financière appuyé par les chambres régionales des Comptes ultra-marines sur la gestion des fonds de l’ensemble des Collectivités des Antilles-Guyane et de Mayotte.L’enjeu était, en conséquence, d’importance, avant d'entamer le nouveau cycle des programmations. Pour le président, ses doléances ont été entendues : "La cour des Comptes a reconnu que le transfert de gestion avec l'Etat, s’est fait au désavantage de la CTG en termes d’équivalent temps/emploi, de masse salariale, d’assistance technique payée (…). Nous avons pu démontrer que nous étions de bons élèves. En l’espace de 4 ans : 560 millions d’euros ont été attribués, 680 dossiers déposés dont 240 ventilés. En conséquence, nous ne voulons pas que cette compétence soit reprise par l’Etat".
En outre, le président de la CTG a plaidé pour une différenciation des fonds accordés à la Guyane afin qu’elle puisse rattraper le retard structurel qui la pénalise depuis des décennies.