Les faits se sont produits durant la nuit de dimanche à lundi indique le communiqué du recteur de la Guyane Philippe Dulbecco qui « condamne avec la plus grande fermeté ces actes gratuits de destruction, de menace et de malveillance ».
En effet non content d’avoir abîmé le matériel, souillé des tables avec de la peinture, détruit du matériel, des menaces à l’encontre du personnel ont été écrites au tableau "On va vous tuer".
Des mesures de protection ont été immédiatement prises pour mieux sécuriser les lieux.
Pour le personnel ces actes sont le reflet d’une violence sociétale globale qui cible de plus en plus les écoles. L’école qui est censée emmener les citoyens vers plus de liberté, vers la libération de la pensée, vers une société meilleure a souligné une enseignante.
Une sécurisation accrue dans les établissements des quartiers sensibles
Parmi les solutions, on pense évidemment à une meilleure sécurisation des établissements. Pour le maire de Matoury, Serge Smock, qui s'est rendu sur place, la municipalité déploie de gros efforts pour sécuriser les 17 écoles de la ville notamment dans les quartiers sensibles et cela depuis des années. Un diagnostic sécuritaire sera fait une nouvelle fois afin de voir avec le rectorat comment parvenir à mieux protéger ces établissements. La solution serait, peut-être de mettre un vigile tous les soirs.