L’affaire fait grand bruit. Un squat situé rue Madame Payé a été investi par des individus mercredi soir. Depuis les squatteurs ont porté plainte et José Achille l’un des leaders des mouvements sociaux de mars-avril 2017, est dans la tourmente.
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Mercredi soir, une expédition menée par des dizaines d’hommes a délogé des squatteurs d’une maison de la rue Madame Payé à Cayenne. Une maison montrée du doigt par les riverains incommodés par le bruit, et l’insécurité régnant aux abords du squat.
Les riverains de la rue Madame payé ont maintes et maintes fois dénoncé la situation, établi des mains courantes au commissariat de Cayenne, mais peine perdue, l’immeuble est toujours habité par des locataires illégaux dont la plupart sont étrangers. Le lieu est devenu selon les voisins, une plaque tournante, un lieu de ralliement. Depuis leur expulsion forcée, l’immeuble est de nouveau la propriété des squatteurs. Ils y ont mis cadenas et chaînes de sécurité. Ironie du sort, le véritable propriétaire des lieux habite à côté. Il est impuissant face à cette situation.
Les explications de Jocelyne Helgoualch :
Suite à cette vidéo, le procureur de la République par voie de communiqué précise qu’une enquête est en cours. Elle a été confiée au commissariat de police. Trois personnes dont une femme enceinte auraient été blessées. Enfin Eric Vaillant ajoute que « nul ne peut se faire justice soit même hors cas de légitime défense. Déloger des squatters qui occupent illégalement un local ne peut être fait que par une autorité habilitée et dans le respect de la loi »
Aujourd'hui, plusieurs squatteurs ont déposé plainte. Les membres identifiés de l’association pourraient être poursuivis pour dégradation du bien d’autrui, violences en réunion et violation de domicile. Ce matin, José Achille le président des Grands frères était en direct sur notre antenne radio. Il est revenu sur les raisons qui ont poussé "les Grands Frères" à agir :
Encore une affaire qui défraie la chronique. Elle relance la problématique des squats et l'insécurité engendrée dans la ville capitale.
Le reportage de Guyane la1ère :
Des riverains excédés
Les riverains de la rue Madame payé ont maintes et maintes fois dénoncé la situation, établi des mains courantes au commissariat de Cayenne, mais peine perdue, l’immeuble est toujours habité par des locataires illégaux dont la plupart sont étrangers. Le lieu est devenu selon les voisins, une plaque tournante, un lieu de ralliement. Depuis leur expulsion forcée, l’immeuble est de nouveau la propriété des squatteurs. Ils y ont mis cadenas et chaînes de sécurité. Ironie du sort, le véritable propriétaire des lieux habite à côté. Il est impuissant face à cette situation. Les explications de Jocelyne Helgoualch :
Réseaux sociaux
De nombreuses vidéos circulent sur les réseaux sociaux sur l'expulsion forcée des habitants illégaux. On y reconnaît notamment les membres des "Grands Frères", une association créée aux lendemains des mouvements sociaux de mars-avril 2017, après une scission avec "les 500 frères".Suite à cette vidéo, le procureur de la République par voie de communiqué précise qu’une enquête est en cours. Elle a été confiée au commissariat de police. Trois personnes dont une femme enceinte auraient été blessées. Enfin Eric Vaillant ajoute que « nul ne peut se faire justice soit même hors cas de légitime défense. Déloger des squatters qui occupent illégalement un local ne peut être fait que par une autorité habilitée et dans le respect de la loi »
Aujourd'hui, plusieurs squatteurs ont déposé plainte. Les membres identifiés de l’association pourraient être poursuivis pour dégradation du bien d’autrui, violences en réunion et violation de domicile. Ce matin, José Achille le président des Grands frères était en direct sur notre antenne radio. Il est revenu sur les raisons qui ont poussé "les Grands Frères" à agir :
José Achille
Le reportage de Guyane la1ère :