Saint-Laurent : les autorités et les associations ensemble pour la première réunion de l'année du CLSPD

Réunion du CLSPD de Saint-Laurent le 25 février
Le premier Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance de l’année de Saint Laurent du Maroni présidé par la maire Sophie Charles s’est tenu le 25 janvier à la mairie en présence du sous-préfet, du procureur de la République et des associations
Cette première réunion du CLSPD a duré 3 h. Il a été question de différentes thématiques relatives à la prévention de la délinquance.
 

Trouver le moyen d'endiguer la violence

Présidée par la maire, le CLSPD comprenait le sous préfet, le procureur de la République, mais aussi  des représentants d’associations, établissements scolaires ou organismes oeuvrant notamment dans les domaines de la prévention, de la sécurité, de l’aide aux victimes.
Le nouveau procureur de la Guyane, Samuel Finielz assistait à son premier CLSPD à Saint Laurent du Maroni, une  région sensible:

"Il y a des problématiques importantes comme la délinquance juvénile... sur les mules  et on sent qu'il y a des attentes très importantes de la population, du secteur associatif sur ce sujet..."


Trouver des solutions au phénomène des mules

Le CLSPD est obligatoire dans les communes de plus de 10 000 habitants et dans celles comprenant une zone urbaine sensible 
 Il favorise l’échange d’informations entre les responsables des institutions et organismes publics et privés concernés, et peut définir des objectifs communs pourla préservation de la sécurité et de la tranquillité publique.
Il a beaucoup été question du fléau qui gangrène Saint Laurent : le phénomènedes mules. Sur ce point,  le sous préfet, Yves Dareau explique :

"La thématique des mules est une sous-thématique de la délinquance juvénile avec le problème de l'oisiveté des jeunes, le fait du manques d'animation, d'un manque d'accompagnement des parents qui sont très jeunes sur Saint-Laurent... l'âge moyen du premier enfant est de 15 ans..."

La maire de Saint Laurent, Sophie Charles a lancé un appel à projet cette année à destination des associations qui œuvrent dans  ces domaines. Huit associations ont été retenues :

"Nous mettons en oeuvre, un certains nombre d'actions de proximité... les associations retenues vont intervenir sur l'aide à la parentalité et dans le cadre du rappel à l'ordre... le commune s'engage sur les fonds FIPD et double ses subventions pour ces associations." 

Des associations qui prennent le relais des autorités pour être au plus prêt de la population touchée par ces fléaux. Manuel Jean Baptiste du collectif des Iguanes souligne que le nombre d'actions menées est important mais le résultat est négatif en tenant compte de l'augmentation des violences à Saint-Laurent. Il faut continuer et que d'autres associations se mobilisne pour venir en appui de l'action des autorités pour ramener la sécurité à Saint-Laurent.