Saint-Laurent : la marche de l'association "droit à la terre"

L’association « droit à la terre » et quelques habitants des quartiers informels sont descendus dans la rue. Ils demandent à la mairie de Saint-Laurent du Maroni, de leur mettre l’électricité et l’eau courante dans les maisons.Ils réclament aussi des titres de propriétés.
 

"Droit à la terre pour sauver nos cultures, propriétaires de nos terres". Voila le cri poussé ce matin par une trentaine de personnes, avec le soutien de l’association « droit a la terre ». Ces habitants  réclament à la municipalité du chef-lieu de l’ouest d’améliorer leur quotidien. Selon la présidente de l’association, plusieurs familles habitent dans les quartiers dits « informels » sans eau et sans électricité. Installées sur les lieux depuis plus de 30 ans pour certains, ces  habitants souhaitent obtenir des titres de propriétés pour les parcelles occupées.
Une habitante :

"L'éléctricité c'est très important pour moi, j'ai des enfants qui vont au lycée et au collège et c'est difficile pour eux de faire leurs devoirs le soir, ils s'éclairent à l'aide d'une bougie".

Iris Leter, présidente de l' Association « Droit à la terre » :

"On va demander à ce qu'il y ait un développement du quartier, faire les routes, mettre l'eau et l'électricité, le ramassage des poubelles, mêmesi nos maisons ne sont pas en bon état".

Pour se faire entendre,  les manifestants se dirigent vers la mairie, où une délégation est  reçue par la 1ère adjointe au maire. Une séance de travail avec le 1er magistrat, sera programmé dès la réception d’un courrier de la présidente de l’association.
Agnès Bardury,1ère Adjointe à la Mairie de Saint Laurent du Maroni :

"Il y a plusieurs types de situations, des gens qui sont en situation irrégulière, des gens qui occupent des terrains illégalement. Ils veulent des terres, les terres n'appartiennent pas à la commune, c'est déjà une première chose, ils demandent de l'eau, la commune a fait des efforts considérables en mettant des bornes fontaines partout".

Un projet de lotissements, avec 1000 parcelles en auto construction, pourrait voir le jour, cela permettrait de résorber l’habitat illégal. Pour porter leur revendications auprès des autorités de l’Etat, les manifestants  se sont rendus à la sous-préfecture pour réclamer le droit d’usage.