Tous les 10 octobre, la communauté bushinengue célèbre le Doo Udu, littéralement "couper le bois". Une fête qui célèbre une page importante de l'histoire des peuples marrons. A cette occasion les noirs marrons de Guyane et du Suriname se retrouvent au rythme de la musique traditionnelle.
Le quartier de la Charbonnière sera en fête ce week-end pour marquer les " Marrons days".
Nous sommes au large des rives de la Charbonnière à Saint-Laurent du Maroni. Les femmes de culture “bushinengue” célèbrent en dansant les journées des peuples marrons. Une fête organisée tous les ans, le 10 octobre. Elle est surtout marquée par le Doo Udu. Un rituel présenté à bord de pirogues en naviguant le long des berges françaises et surinamaises.
A cette occasion, les femmes en profitent pour exposer leurs arts sur les pirogues et portent le pangui. Une tradition qu’elles veulent préserver auprès des jeunes générations.
Marie-France Jemee, habitante de la Charbonnière :
“Le 10 octobre représente un jour de liberté pour nous les noirs. Nous n'avons pas peur de nous amuser tous ensemble parce que c'est un jour qui a une représentation importante pour nous. Je suis une femme noire et je suis fière de ma culture, nous ne devons pas l'oublier, nous devons la faire perdurer. Et les jeunes, n'oubliez pas votre culture, c'est la chose la plus importante. Apprenez tout de votre culture et vous verrez que vous irez de l'avant”.
Il n’existe pas de frontière ce jour-là, les pirogues naviguent aux rythmes des tambours d’une rive à l’autre pour célébrer le Doo Udu avec les frères du Surinam.
Winston Dolloue, membre de l’Association Respéki :
... pour nous les bushinengue, il n'y a pas de frontière. Dès que l'on est sur le Maroni nous sommes tous français, surinamiens. Il n'y a pas de frontière, c'est pour cela que l'on partage cette communion...
La cérémonie se déroule tout l’après-midi jusqu’au coucher du soleil. Ces manifestations se poursuivront tout le week-end sur la place des Marronnages.
Nous sommes au large des rives de la Charbonnière à Saint-Laurent du Maroni. Les femmes de culture “bushinengue” célèbrent en dansant les journées des peuples marrons. Une fête organisée tous les ans, le 10 octobre. Elle est surtout marquée par le Doo Udu. Un rituel présenté à bord de pirogues en naviguant le long des berges françaises et surinamaises.
A cette occasion, les femmes en profitent pour exposer leurs arts sur les pirogues et portent le pangui. Une tradition qu’elles veulent préserver auprès des jeunes générations.
Marie-France Jemee, habitante de la Charbonnière :
“Le 10 octobre représente un jour de liberté pour nous les noirs. Nous n'avons pas peur de nous amuser tous ensemble parce que c'est un jour qui a une représentation importante pour nous. Je suis une femme noire et je suis fière de ma culture, nous ne devons pas l'oublier, nous devons la faire perdurer. Et les jeunes, n'oubliez pas votre culture, c'est la chose la plus importante. Apprenez tout de votre culture et vous verrez que vous irez de l'avant”.
Il n’existe pas de frontière ce jour-là, les pirogues naviguent aux rythmes des tambours d’une rive à l’autre pour célébrer le Doo Udu avec les frères du Surinam.
Winston Dolloue, membre de l’Association Respéki :
... pour nous les bushinengue, il n'y a pas de frontière. Dès que l'on est sur le Maroni nous sommes tous français, surinamiens. Il n'y a pas de frontière, c'est pour cela que l'on partage cette communion...
La cérémonie se déroule tout l’après-midi jusqu’au coucher du soleil. Ces manifestations se poursuivront tout le week-end sur la place des Marronnages.
Le 10 octobre commence une fête noire-marronne pour célébrer les Marrons days. Les jours de la libération de l'esclavage sont fêtés sur les deux rives du Maroni par les descendants des esclaves en fuite, cachés dans la forêt entre la Guyane est le Suriname.