Fabriquant de couac local à Saint-Laurent du Maroni, Bernard Cétout n’a qu’une seule passion, faire connaître son activité au public. Le jeune producteur a organisé les Olympiades du couac destinées aux scolaires afin de leur faire découvrir le processus de la fabrication de couac.
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Une compétition pour découvrir le couac, c’est l’idée géniale de Bernard qui a ouvert ses portes à une centaine de scolaires. Depuis une quinzaine d’années, il organise des journées portes ouvertes et accueille de nombreux visiteurs afin de leur faire découvrir le processus de la fabrication de couac issu de la farine de manioc. Il a réussi son coup.
Formés par groupe de 13 équipes, les élèves des écoles primaires, lycées et de la maison familiale et rurale de Mana ont parcouru des sentiers d’abattis pour trouver les racines de manioc. Les premières épreuves du processus de la préparation du Manioc sont éprouvantes pour les premiers arrivants.
Le producteur veille au bon déroulement des étapes de chaque épreuve. Les participants doivent réaliser au final un produit consommable.
Pour l’équipe pédagogique, l'implication à plusieurs niveaux des élèves est un facteur de cohésion sociale, mais bien plus encore comme le souligne Mehdi Raharbaije conseiller d'éducation au lycée Raymond Tarcy :
A la fin de la compétition, les participants qui ont produit une centaine de kg de couac ont eu droit à une dégustation qu'ils ont, sans doute apprécié différemment.
Le reportage de Guyane la 1ère
Formés par groupe de 13 équipes, les élèves des écoles primaires, lycées et de la maison familiale et rurale de Mana ont parcouru des sentiers d’abattis pour trouver les racines de manioc. Les premières épreuves du processus de la préparation du Manioc sont éprouvantes pour les premiers arrivants.
Le producteur veille au bon déroulement des étapes de chaque épreuve. Les participants doivent réaliser au final un produit consommable.
Pour l’équipe pédagogique, l'implication à plusieurs niveaux des élèves est un facteur de cohésion sociale, mais bien plus encore comme le souligne Mehdi Raharbaije conseiller d'éducation au lycée Raymond Tarcy :
Amélie Lacroux enseignante à l’école Toussaint Louverture rappelle que dans son école mono ethnique, le couac est un aliment de base qui parle au aux enfants. Leur montrer toutes les étapes de sa fabrication sous la forme d'une compétition est très positif." Cela peut leur permettre de penser à autre chose, d'envisager peut-être d'autres filières professionnelles... de découvrir quelque chose de local et de voir qu'a partir d'un produit local on peut monter une entreprise."
A la fin de la compétition, les participants qui ont produit une centaine de kg de couac ont eu droit à une dégustation qu'ils ont, sans doute apprécié différemment.
Le reportage de Guyane la 1ère