A ce jour, une trentaine d’élèves sont sur liste d’attente dans les 7 écoles maternelles à Saint-Laurent du Maroni, c’est 4 fois moins que l’année dernière. La ville est en passe de relever le défi de scolariser tous les enfants de 3 ans.
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Le défi de scolariser tous les enfants des 3 ans peut-être en passe d’être relevé à Saint-Laurent. A ce jour, une trentaine d’élèves sont sur liste d’attente. C’est 4 fois moins que l’année dernière. Cette année, ils sont 3556 enfants attendus en maternelle, dont 1298 nouveaux arrivants.
Les responsables des affaires scolaires semblent très optimistes quant au placement de ces enfants en attente.
Josette Lo A Tjon élue en charge des affaires scolaires à la ville de Saint-Laurent du Maroni explique :
Josette Lo A Tjon élue en charge des affaires scolaires se souvient :
L'ancien maire Léon Bertrand avait aussi proposé à l’Etat d’adapter les normes de construction des écoles et d'extensions des classes, pour permettre à la ville de faire face à la forte pression démographique et migratoire.
Des propositions retenues, le Sénat a adopté à l’unanimité des amendements spécifiques à la Guyane, dont une expérimentation proposée par le sénateur Antoine Karam, durant laquelle les communes guyanaises pourront déroger à certaines règles de construction et de commande publique, pour la construction d’écoles maternelles et élémentaires.
Elle est peut être là, la recette miracle de la ville de Saint-Laurent : pas moins de 11 classes nouvelles créées sur le territoire via des extensions en bungalows ou en containers maritimes reconditionnés.
A la rentrée de janvier, une nouvelle école ouvrira ses portes au quartier des Hauts Balaté avec 6 classes supplémentaires en maternelle.
Les responsables des affaires scolaires semblent très optimistes quant au placement de ces enfants en attente.
Josette Lo A Tjon élue en charge des affaires scolaires à la ville de Saint-Laurent du Maroni explique :
"Nous pouvons trouver des places. Les inscrits parfois ne viennent pas, et nous procédons à des radiations".
Une organisation qui a su s'adapter
Dans quelques jours, les places vacantes devraient être occupées par ces élèves sur liste d’attente. On est donc bien loin de la situation de la rentrée précédente à Saint-Laurent. A cette même époque le maire Léon Bertrand avait adopté une délibération entraînant la fermeture des classes de petite section, pour accueillir en priorité les moyennes et grandes sections, l'obligation légale de scolarisation étant fixée à l'époque à 6 ans.Josette Lo A Tjon élue en charge des affaires scolaires se souvient :
"L'an dernier, on a pas pu faire rentrer tous les enfants de 3 ans en septembre, mais nous avions pu les inscrire en février".
De nouvelles classes en perspective
L'ancien maire Léon Bertrand avait aussi proposé à l’Etat d’adapter les normes de construction des écoles et d'extensions des classes, pour permettre à la ville de faire face à la forte pression démographique et migratoire. Des propositions retenues, le Sénat a adopté à l’unanimité des amendements spécifiques à la Guyane, dont une expérimentation proposée par le sénateur Antoine Karam, durant laquelle les communes guyanaises pourront déroger à certaines règles de construction et de commande publique, pour la construction d’écoles maternelles et élémentaires.
Elle est peut être là, la recette miracle de la ville de Saint-Laurent : pas moins de 11 classes nouvelles créées sur le territoire via des extensions en bungalows ou en containers maritimes reconditionnés.
A la rentrée de janvier, une nouvelle école ouvrira ses portes au quartier des Hauts Balaté avec 6 classes supplémentaires en maternelle.