A Saint-Laurent du Maroni, l'intersyndicale des enseignants du lycée Bertène Juminer a appelé à la mobilisation. Les professeurs ne veulent pas des réformes actuelles du lycée. Plusieurs points de revendication ont été évoqués dont la suppression de nombreux postes dans le secondaire.
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Rassemblés devant le lycée Bertène Juminer, les enseignants sont mobilisés pour dire non à la mise en place de la nouvelle réforme des lycées.
Les enseignants demandent purement l'abandon de la réforme, le maintien des postes, la mise en place de la restauration scolaire dans le second degré et la construction d'un collège provisoire.
Cette nouvelle réforme qui sera appliquée dès la rentrée provoque l’inquiétude des professeurs et des syndicats qui regrettent que le rectorat ne soit pas à leur écoute. Ils s'interrogent pour l'avenir, pour la formation peu qualitative des futurs enseignants ce qui au final est préjudiciable aux élèves qui reçoivent une instruction au rabais. De plus tout cela va conduire à l'arrêt des dispositifs de soutien pour les élèves en difficulté qui commençaient à donner des résultats.
Le reportage de Guyane la 1ère
Manuel Roussel, représentant du syndicat SNES-FSU : "..avec cette réforme, les élèves vont devoir choisir beaucoup plus tôt leur orientation et se fermer des portes dès la seconde sur l'orientation qu'ils vont avoir après le bac...prétexter une réforme pour en fait supprimer des postes et faire qu'il y ait moins d'enseignants devant les élèves, pour nous ce n'est pas un bon choix éducatif..."
Non à une réforme qui conduit à une instruction au rabais
Les enseignants demandent purement l'abandon de la réforme, le maintien des postes, la mise en place de la restauration scolaire dans le second degré et la construction d'un collège provisoire.Cette nouvelle réforme qui sera appliquée dès la rentrée provoque l’inquiétude des professeurs et des syndicats qui regrettent que le rectorat ne soit pas à leur écoute. Ils s'interrogent pour l'avenir, pour la formation peu qualitative des futurs enseignants ce qui au final est préjudiciable aux élèves qui reçoivent une instruction au rabais. De plus tout cela va conduire à l'arrêt des dispositifs de soutien pour les élèves en difficulté qui commençaient à donner des résultats.
Sonia Némorin, professeur au Lycée Bertène Juminer : "Je suis angoissée rien qu'à le dire... ils n'ont pas d'avenir... ici dans l'ouest on a beaucoup d'enfants qui sont dirigés vers les lycées professionnels... comment vont-ils pouvoir continuer à faire les études qu'ils ont choisies quand on les bloque!"
Le reportage de Guyane la 1ère