Sans le tourisme, Saint-Vincent pourrait perdre 50% de son PIB, c’est l’analyse de Camillo Goncalves, le ministre des Finances. Un pays qui pourrait s’endetter pour survivre d’autant plus que les zones les plus sinistrées sont localisées dans la ceinture agricole.
20 000 habitants ont déjà dû être évacués soit 20% de la population. Sans le tourisme Saint-Vincent pourrait perdre 50% de son PIB, c’est l’analyse de Camillo Goncalves, le ministre des Finances. Un pays qui pourrait s’endetter pour survivre d’autant plus que les zones les plus sinistrées sont localisées dans ce qui est considéré comme la ceinture agricole : un secteur qui est l’un plus gros employeur du pays.
Le Premier ministre du pays, a obligé les Nations-Unies à lancer un appel aux dons mercredi à hauteur d’un peu plus de 29 millions de dollars pour alimenter la population en eau en nourriture et en abris.
L'ONU a déjà débloqué un million de dollars en urgence mais il faut plus d’argent. Le coordinateur de l'ONU pour les Barbades et l'est des Caraïbes s’est rendu sur place durant deux jours. Le paysage est devenu « apocalyptique » ce sont ses mots. Les tonnes de cendres produites par les explosions du volcan La Soufrière se mélangent en ce moment aux fortes pluies tombées ces derniers jours. Pas de répit pour Saint Vincent, la saison des ouragans doit commencer prochainement.