Santé : la bientraitance obstétrique comme objectif

Dans le cadre de la SMAR, la Semaine Mondiale pour l’Accouchement Respecté, le réseau Périnalité de Guyane organise diverses actions pour nourrir la réflexion commune. Premiers professionnels concernés, les sages femmes.
Dans le cadre de la SMAR, la Semaine Mondiale pour l’Accouchement Respecté, le réseau Périnalité de Guyane organise diverses actions pour nourrir la réflexion commune entre les femmes, les couples, les hommes et les professionnels afin de répondre aux enjeux de la bientraitance lors des prises en charge en gynécologie et obstétrique. Premiers professionnels concernés, les sages femmes.


Ne pas faire de mal

La bientraitance gynécologique par opposition à la bientraitance gynécologique. Veiller à ne pas faire mal, c’est d’abord ainsi que le personnel hospitalier de Cayenne et en particulier les 70 sages-femmes du pôle femme- enfant appliquent le principe de bientraitance voulu par la politique nationale de lutte contre la maltraitance.
Au cœur des préoccupations quotidiennes : l’amélioration de la communication avec les patients et patientes. Les professionnels travaillent à faire du cas par cas malgré l’afflux de patients et les besoins en personnels.
Maria Galdino mesure ces efforts, elle est régulièrement hospitalisée :

"On nous explique bien tous les soins qu'il faut faire"

 


De bons résultats 

Et cela malgré la barrière de la langue//l’hôpital de Cayenne affiche déjà de bons résultats dans la médicalisation de la naissance qui prévient la mortalité et la morbidité infantiles mais la systématisation des actes a fait perdre le souci du bien-être du patient. 
Julie Siban, sage-femme coordinatrice des urgences gynécologiques et obstétricales au pôle femme-enfant du centre hospitalier de Cayenne :

"L'hôpital de Cayenne est le seul hôpital en Guyane qui traite les grosses pathologies. Nous n'avons pas de mauvais indicateurs."

 


Des questionnaires de satisfaction

L’accompagnement de la patiente et du couple est donc un chantier permanent. Il a permis par exemple la création d’un espace « hotellerie » pour les femmes des communes éloignées, l’espace Amazonie que les patientes elles-mêmes n’ont pas souhaité que l’on filme. 
Les questionnaires de satisfaction, dès lors, de précieux outils dans cette quête de bientraitance selon laquelle on ne dit plus : « venez, je vais vous examiner. » mais « voulez-vous que je vous examine ? »