Docteur Flaubert Nkontcho explique :
« En l’état actuel des choses, l’après-midi et la nuit – tous les jours – c’est la télémédecine qui prend le relais en métropole via la CGTR, donc les délais peuvent être allongés. Une société qui prend le relais pour les interprétations des images à distance et nous nous basons sur eux pour vraiment assurer H24 les prises en charges de l’hôpital. Ils sont spécialisés dans la télémédecine et l’interprétation à distance »
Une fatigue avérée
De la même façon, c’est le CHU de Besançon qui prend en charge l’interprétation des images pour les victimes d’AVC. Les deux radiologues qui exercent encore au CHAR ne cachent pas leur fatigue.
Najibullah Rasouly, praticien contractuel au service d’imagerie médicale exténué :
« Pendant cette période, donc plus de deux mois, on fait plus de 20 vacations presque par semaine, tandis que c’est maximum 9 vacations. On est sur le poste scanner, IRM, il y a des radios simples – standards – et il y a des TEGD, il y a des échographies urgentes – on est obligés de faire parce que c’est le patient qui vient en urgence ; dans le même temps on travaille dans deux ou trois postes »
Le service d’imagerie table sur de nouveaux recrutements pour la rentrée, et sur la mutualisation des moyens qui sera établie dans quelques mois avec les hôpitaux de Kourou et de Saint-Laurent.