La crise au Centre hospitalier André Rosemon semble s'étendre. Après les médecins urgentistes, ce sont les infirmiers du service de réanimation qui auraient menacé de démissionner. Une réunion avait lieu jeudi 15 juin avec la direction du CHAR pour trouver des solutions au malaise grandissant.
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Face à la direction de l'hôpital, et la direction des ressources humaines, les délégués syndicaux ont pointé l'ensemble des doléances remontées par les personnels du CHAR, des doléances dans les centres de santé mais aussi au bloc opératoire, dans le service de soins palliatifs et chez les assistantes sociales.
Eric Miatti secrétaire CFDT/CDTG explique :
Si les syndicats alertent sur une possible vague de départ qui affecterait le service de réanimation, la direction indique n'avoir reçu à cette heure, aucune démission. En tout cas, la question reste posée. Il y aura t-il une nouvelle hémorragie ? Les symptômes sont bien présents.
Agnès Drouhin directrice du CHAR se défend :
Pour permettre à certains services de fonctionner en juillet, août, septembre, des recrutements en intérim ont été effectués. Des solutions d'urgence qui ne suffiront pas à résoudre la crise au CHAR.
Eric Miatti secrétaire CFDT/CDTG explique :
"Nous avons par exemple, une équipe mobile de soins palliatifs. En principe, ils sont quatre : un psychologue, un médecin et deux infirmiers. Aujourd'hui, il y a juste deux infirmiers. Les autres sont partis. En réanimation nous avons dix-huit infirmiers qui pourraient démissionner."
La direction du CHAR s'exprime
Si les syndicats alertent sur une possible vague de départ qui affecterait le service de réanimation, la direction indique n'avoir reçu à cette heure, aucune démission. En tout cas, la question reste posée. Il y aura t-il une nouvelle hémorragie ? Les symptômes sont bien présents. Agnès Drouhin directrice du CHAR se défend :
"Nous avons décidé de nous revoir très rapidement sur des règles très concrètes dérogatoires. S'il y a des services difficiles, doit-on faire un effort et comment ? Nous devons nous revoir très rapidement pour des réunions de travail par thèmes : une réunion, un point, une solution."
Pour permettre à certains services de fonctionner en juillet, août, septembre, des recrutements en intérim ont été effectués. Des solutions d'urgence qui ne suffiront pas à résoudre la crise au CHAR.