Tensions sociales à l’ARS. Une intersyndicale s’est créée afin de dénoncer les conditions de travail des agents. Un préavis de grève a été déposé pour le 10 septembre minuit.
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« Discrimination, harcèlement au travail, comblement des postes vacants, respect du temps de travail, » la liste des revendications des personnels de l’agence régionale de la santé en Guyane est longue. L’intersyndicale CFDT-CDTG, CFE-CGC et UNSA a déposé un préavis de grève reconductible pour ce mardi 10 septembre minuit.
Une première réponse a été donnée aux représentants du personnel à travers un courrier de quatre pages de la directrice de la structure. Pour Clara de Bort, certains propos contenus dans le courrier de l’intersyndicale, paraissent graves. Comme ceux inhérents « à la fin d’un management pathogène et délétère ayant pour conséquences la souffrance des agents au travail ». Pour la directrice de l’ARS, ces accusations ne sont assorties d’aucun fait précis, elle demande aux représentants du personnel d’étayer cette revendication par des faits objectifs.
Il en est de même sur la question de « l’arrêt de toutes formes de discrimination et harcèlement moral au travail ». Là encore elle leur demande de présenter des faits litigieux et de mentionner clairement les auteurs de ceux-ci. S’agissant de la mise en œuvre d’un plan de prévention des risques psychosociaux, elle avoue ne pas « comprendre cette logique d’action qui consiste à lui demander ce qui est précisément enclenché ».
Elle précise d’ailleurs « qu’un séminaire de rentrée, prévu la semaine prochaine sur deux jours et demi, devra aborder cette problématique ». Un séminaire placé sous le signe de la bienveillance et le respect. Enfin Clara de Bort s’interroge « sur la volonté des syndicats d’engager un véritable dialogue social, sur la base d’échanges constructifs et loyaux, alors qu’elle travaille à améliorer les conditions de travail au sein de l’ ARS ».
Suite à ce courrier, les négociations prévues ce lundi ont été reportées. Reste à savoir, si le préavis de grève qui débute ce mardi 10 septembre à minuit sera effectif.
La directrice répond
Une première réponse a été donnée aux représentants du personnel à travers un courrier de quatre pages de la directrice de la structure. Pour Clara de Bort, certains propos contenus dans le courrier de l’intersyndicale, paraissent graves. Comme ceux inhérents « à la fin d’un management pathogène et délétère ayant pour conséquences la souffrance des agents au travail ». Pour la directrice de l’ARS, ces accusations ne sont assorties d’aucun fait précis, elle demande aux représentants du personnel d’étayer cette revendication par des faits objectifs.Il en est de même sur la question de « l’arrêt de toutes formes de discrimination et harcèlement moral au travail ». Là encore elle leur demande de présenter des faits litigieux et de mentionner clairement les auteurs de ceux-ci. S’agissant de la mise en œuvre d’un plan de prévention des risques psychosociaux, elle avoue ne pas « comprendre cette logique d’action qui consiste à lui demander ce qui est précisément enclenché ».
Bienveillance et respect
Elle précise d’ailleurs « qu’un séminaire de rentrée, prévu la semaine prochaine sur deux jours et demi, devra aborder cette problématique ». Un séminaire placé sous le signe de la bienveillance et le respect. Enfin Clara de Bort s’interroge « sur la volonté des syndicats d’engager un véritable dialogue social, sur la base d’échanges constructifs et loyaux, alors qu’elle travaille à améliorer les conditions de travail au sein de l’ ARS ».Suite à ce courrier, les négociations prévues ce lundi ont été reportées. Reste à savoir, si le préavis de grève qui débute ce mardi 10 septembre à minuit sera effectif.