Le dialogue a repris entre la direction du Centre Hospitalier Andrée-Rosemon et les médecins urgentistes démissionnaires.
Des solutions ont été proposées : le renforcement des équipes, et une meilleure organisation du travail. Les rencontres se sont multipliées ces deux derniers jours.
Thierry Merlin •
Depuis l’annonce de la démission de 17 médecins urgentistes au Centre Hospitalier de Cayenne, les autorités tentent de trouver des solutions à cette situation de crise. Vendredi dernier, les médecins urgentistes démissionnaires ont soumis leurs doléances à la direction du CHAR (Centre Hospitalier Andrée-Rosemon) en présence des membres du Conseil de l’ordre des médecins. Une rencontre qui a permis de mettre à plat les revendications des médecins et surtout d'évoquer l’organisation du travail.
La direction du CHAR s’engage à solliciter des médecins libéraux supplémentaires en Guyane. L’idée est de s’adresser à des agences d’interim spécialisées dans le médical.
Mylène Mazia , présidente du Conseil de surveillance confie :
Nous sommes satisfaits, l'objectif était de renouer le dialogue entre les deux parties afin de sortir de cette situation de crise. Le planning actuel ne correspond pas à une organisation optimale. Les médecins urgentistes sont en sous-effectif. Il sera fait appel à des personnels supplémentaires locaux, mais aussi à des agences spécialisées dans l'hexagone afin de recruter de nouveaux urgentistes.
Les médecins urgentistes doivent de nouveau rencontrer la direction du CHAR et son conseil de surveillance vendredi 18 mai pour un point d'étape.