L’UTG Santé du Centre hospitalier de Cayenne est toujours inquiète à propos de l’avenir du CHAR malgré les récents changements en termes d’organisation. Le syndicat salue les évolutions mais précise que cela est au détriment du personnel toujours en souffrance
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L’UTG Santé du centre hospitalier de Cayenne toujours inquiète à propos de l’avenir du CHAR malgré les récents changements en termes d’organisation. Le syndicat salue les évolutions mais précise que cela est au détriment du personnel toujours en souffrance avec une charge de travail importante et un manque d’effectif chronique.En 2018, 17 urgentistes avaient démissionné afin d'alerter sur la situation critique de l'offre de soins du CHAR. Après des mois de crise, la précédente direction avait démissionné. Une administration provisoire avait été nommée.
Pour Naïma Lehacaut-Neves chargée de communication de l’UTG Santé au CHAR, "les administrations provisoires, qui se sont succédées n’ont pas su redresser la barre du principal hôpital du territoire". Un propos étayé par ce constat : "Il n’y aurait toujours rien concernant la promesse de création de 110 postes, obtenue en 2017 après d’âpres négociations…"
La nouvelle direction ne rassure guère le syndicat… La nomination annoncée le 19 mars, de Christophe Robert -actuel directeur du Centre hospitalier de Kourou- à la tête de l’établissement ne fait pas l’unanimité car ce dernier pourrait continuer de gérer le CHK en parallèle, le temps de nommer un nouveau gestionnaire dans 4 à 6 mois.
Egalement pointé du doigt, le groupement hospitalier du territoire mis en place par l’ARS. L’UTG Santé du CHAR estime qu’il n’est pas adapté. Des interrogations et un regard dubitatif, le syndicat affiche son inquiétude quant à la situation de la santé publique en Guyane et la gestion de l’Etat…
Une grève de deux mois
En 2017 juste après les mouvements sociaux de mars-avril, une grève avait paralysé le CHAR (Centre hospitalier Andrée-Rosemon) pendant deux mois. La promesse de créer 110 postes, obtenue en 2017 après d’âpres négociations n’a toujours pas vu le jour selon l’UTG Santé.Pour Naïma Lehacaut-Neves chargée de communication de l’UTG Santé au CHAR, "les administrations provisoires, qui se sont succédées n’ont pas su redresser la barre du principal hôpital du territoire". Un propos étayé par ce constat : "Il n’y aurait toujours rien concernant la promesse de création de 110 postes, obtenue en 2017 après d’âpres négociations…"
Une nouvelle direction
La nouvelle direction ne rassure guère le syndicat… La nomination annoncée le 19 mars, de Christophe Robert -actuel directeur du Centre hospitalier de Kourou- à la tête de l’établissement ne fait pas l’unanimité car ce dernier pourrait continuer de gérer le CHK en parallèle, le temps de nommer un nouveau gestionnaire dans 4 à 6 mois.Egalement pointé du doigt, le groupement hospitalier du territoire mis en place par l’ARS. L’UTG Santé du CHAR estime qu’il n’est pas adapté. Des interrogations et un regard dubitatif, le syndicat affiche son inquiétude quant à la situation de la santé publique en Guyane et la gestion de l’Etat…