A Kourou, le centre hospitalier doit faire face à une importante fréquentation due à la multiplication des cas de Covid sur le territoire des Savanes. L’établissement devenu publique depuis 2018, un temps affaibli par le changement de statut veut maintenant devenir un complément de Cayenne.
A Kourou, le centre hospitalier doit faire face à une importante fréquentation due à la multiplication des cas de Covid sur le territoire des Savanes. L’établissement devenu publique depuis 2018, un temps affaibli par le changement de statut veut maintenant devenir un complément de Cayenne dans le cadre de l’arrivée du CHU en proposant de nouvelles spécialisations.
Un personnel à bout de souffle
Ils n’ont pas le temps de souffler. De chambres en chambres le personnel soignant du CHK entretient l’espoir. Le docteur Tsafehy responsable de la cellule de crise de l’établissement sait que la situation est tendue et chaque vie sauvée est une victoire sans prix.
Actuellement l'hôpital accueille de nombreux cas Covid, mais les autres malades arrivent toujours. Nous avons dû les déprogrammer pour accueillir les malades Covid
Des lits à conserver
Des malades qui occupent 21 des 102 lits de l’hôpital. La réanimation, objet d’un bras de fer entre syndicats et ARS en 2020 a fini par être dotée de 6 lits de soins critiques permettant de faire face aux grosses urgences avant une évacuation sur Cayenne. Mais, la direction espère les conserver définitivement.
L'existence de ces lits va se perpétuer. Cela va permettre de monter en gamme les autres services. Le but c'est de développer dans le cadre du CHU les prises en charge cancérologiques et la radiothérapie. Or les locaux sont trop petits.
Une activité qui pour l’heure propose des spécialités telles que l’urologie les opérations du rachis et de la main mais qui pourrait dans le cadre de la mise en place du CHU se tourner vers le traitement des cancers. L’objectif aujourd’hui est d’agrandir l’établissement. Des discussions ont débuté avec les élus afin de trouver du foncier. Nouvelle structure ou agrandissement cela permettrait d’éviter par exemple les évacuations par hélicoptère de deux prématurés faute d’équipement au centre hospitalier de Kourou.
►Le reportage de Jean-Gilles Assard :