Dans quelques heures, une Ariane 5 décollera de Kourou avec à son bord 2 satellites de télécommunication. C’est donc la reprise des lancements après 2 mois d’arrêt dû au planning d’arrivée des satellites. Sur la base, en marge de cette période de creux, le chantier Ariane 6 a bien avancé.
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De semaine en semaine, l’ensemble de lancement Ariane 6 prend forme. Aux côtés du château d’eau et du portique avec ses 66 mètres de haut, le mât ombilical défie ses voisins. Il a fallu 2 voyages en bateau pour l’acheminer sur site. Il permettra d’atteindre l’étage supérieur du lanceur afin de le préparer au décollage.
Frédéric Munoz, Responsable ELA 4 Sous Direction Développement Sol Guyane Cnes :
Frédéric Munoz :
Frédéric Munoz, Responsable ELA 4 Sous Direction Développement Sol Guyane Cnes :
Tout se passe dans le sous-sol, à 6 mètres sous le niveau de la mer, dans des couloirs longs de 300 mètres où sont installés des kilomètres de tuyauterie et de câbles. Tout y est gigantesque. Outre le passage de l’eau, les carburants et l’énergie électrique de l’étage supérieur, passeront par ce sous sol. Aujourd’hui les finitions sont donc lancées. La période de test approche à grands pas."Les bras cryogéniques d'abord qui permettront d'alimenter l'étage supérieur,ce mât permet également d'amener la ventilation sur la partie haute du lanceur."
Frédéric Munoz :
Prévu initialement pour juillet 2020 le vol inaugural à de fortes chances comme souvent de glisser de quelques mois. alors qu’Arianespace vient d’annoncer la signature de ses 2 premiers contrats de lancement, pour la version la plus lourde d’Ariane 6."Le dernier trimestre 2019 a vocation à mettre en oeuvre chacun des procédés unitairement et ensuite tous ensembles, sans le lanceur. Par la suite, on fera les essais avec le lanceur en 2020, pour arriver à un lancement au dernier trimestre 2020."