Depuis quelques semaines la ville de Kourou compte plusieurs foyers de dengue. Ce matin une vingtaine d’agents du service de démoustication de la CTG était sur le terrain pour éradiquer les sources de larves et faire de la prévention.
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L’âpreté du combat se juge souvent sur l’importance des troupes engagées. Visiblement le service de démoustication de la CTG en mobilisant une vingtaine d’agents venus de Cayenne Macouria, Sinnamary et Kourou ne compte pas laisser le terrain aux moustiques.
Roland Joseph, Technicien du service Anti Moustique :
Une habitante :
Ferdinand Covis, Responsable Antenne de Kourou service démoustication de la CTG :
Roland Joseph, Technicien du service Anti Moustique :
Roland Joseph, Technicien du service Anti Moustique :
"la situation est sous contrôle, nous on est là pour pouvoir assainir, il n'y a pas plus de gravité.On maintient une situation afin que ce ne soit pas plus grave."Une situation qui faisait état d’une dizaine de cas par semaine dans la ville spatiale. La visite de terrain est essentielle dans la lutte contre le moustique, tant l’insouciance face au fléau est persistante. Dans cette famille si les gouttières ne sont pas sans risque, on a recouvert la piscine on se défend comme on peut mais cela ne suffit pas toujours.
Une habitante :
Le moustique ne connaît pas les barrières, pour les techniciens la grande difficulté au cours de ces tournées est de pénétrer dans chaque habitation comme ici chez ce voisin où des pneus peuvent servir de berceau."il y a beaucoup de moustiques par ici."
Ferdinand Covis, Responsable Antenne de Kourou service démoustication de la CTG :
Les côtes sont encore lointaines voire parfois inaccessibles face aux emplacements insoupçonnables des gîtes. Le combat est donc loin d’être gagné, l’heure est à la mobilisation de tous."80% des gens ne sont pas là ou ils sont au travail, on trouve chez eux des déchets, des pneus, et pourtant on voit les annonces de prévention à la télévision."
Roland Joseph, Technicien du service Anti Moustique :
Ce combat de tous les instants passent par la sensibilisation. Dès demain les hommes seront de nouveau sur le terrain."il faut que les partenaires s'impliquent dans le ramassage des déchets, dans l'assainissement des terrains qui sont en friche. Si ces terrains ne sont pas nettoyés , ce sont des problèmes pour la collectivité territoriale."