Le préfet de Guyane en visite à Kourou. Thierry Queffelec était très attendu par François Ringuet, bien décidé à avoir des réponses face à l’augmentation des squats dans la ville spatiale. Une visite au pas de charge. Visiblement les réponses ne sont pas celles qu’espéraient les élus.
Le préfet de Guyane en visite à Kourou. Thierry Queffelec était très attendu par François Ringuet, bien décidé à avoir des réponses face à l’augmentation des squats dans la ville spatiale. Une visite au pas de charge.Visiblement les réponses ne sont celles qu’espéraient les élus. François Ringuet le maire de Kourou avait décidé de mettre le préfet face à une réalité qui obsède ses nuits. Au bourg de Kourou c’est par le squat Miraca puis par celui du Copacabana qu’il a débuté la visite. Le clou de ce périple était le quartier Chili avec ses 156 cases et plus d’un millier d’occupants en grande majorité en situation irrégulière. Mais voilà, au terme d’un parcours d’une demi-heure, lors d’un échange sur place, le préfet à réitéré sa volonté de prioriser l’approche sociale à celle du coup de force.
Je demande à monsieur le maire et son conseil municipal d'avoir une mission d'urgence sociale afin de définir qui est présent et de quoi ces personnes ont besoin. Dès que cela sera établi, on pourra s'organiser par étape.
Le maire avoue son impuissance
Une solution loin de satisfaire François Ringuet. Le maire de Kourou qui dit avoir tout fait et ne comprend pas la position de l’Etat face à une immigration de plus en plus forte. Pour l’heure, le dossier ne bouge pas selon le premier magistrat.
La question de la démolition ne se pose pas, moi je baisse les bras. On fera comme ils veulent. Les 400 hectares de l'OIN vont nous échapper
Selon le préfet en Guyane environ 20 à 30 000 personnes habitent dans des squats. Il estime à 7 millions d’euros le coût en hébergement d’urgence pour les demandeurs d’asile, une somme qu’il espère obtenir mais avant, il faut passer par une évaluation minutieuse de ces populations occupant les quartiers informels.
Le reportage de Jean-Gilles Assard :