Mosa Tsafehy, Médecin chef des urgences au Centre Hospitalier de Kourou :
Depuis 2018 le CHK possède cet appareil d’imagerie par résonance magnétique. Il permet de situer le caillot de sang obstruant un vaisseau dans le cerveau à l’origine de l’AVC."Il sera pris en charge directement par l'infirmière de l'orientation ou par l'infirmier, qui va informer le médecin urgentiste, qui après un examen clinique rapide et s'il confirme la suspicion, il va confirmer le diagnostique par l'imagerie qui est l'IRM."
Mosa Tsafehy, Médecin chef des urgences au Centre Hospitalier de Kourou :
Chaque minute qui passe, ce sont près de 2 millions de cellules cérébrales de perdue. La dégradation est irréversible il faut très vite rétablir la circulation, c’est dans cette salle que tout se joue. Grâce à la télé médecine le spécialiste en neurovasculaire basé au CHU de Besançon va travailler de concert avec ses collègues."Le caillot qui bouche des artères du cerveau, il faut, le plus vite possible, l'éliminer, le désintégrer afin d'éviter les complications, les séquelles. C'est pour cela que c'est une course contre la montre."
Mosa Tsafehy, Médecin chef des urgences au Centre Hospitalier de Kourou :
Une injection de produit permet de dissoudre le caillot, le patient peut alors être acheminé au Centre Hospitalier de Cayenne, dans le service de la neurologie. Le plus urgent a été fait."C'est ce médecin là, qui va poser l'indication, oui ou non, de la thrombolyse qui est le traitement en phase aiguë de l'accident vasculaire cérébral ischémique."
Mosa Tsafehy :
Reste à espérer que le Char dispose de lit pour accueillir l’accidenté. Le taux de mortalité par AVC chez les moins de 65 ans, est 3 fois plus élevé en Guyane que dans l’hexagone."La notion de temps cette fois ci, elle est moins importante, puisque le plus important, le plus urgent, c'est vraiment la thrombolyse qui doit être faite à peu près, dans les 4 heures après le début des symptômes."