Un passeur condamné à 8 mois de prison ferme, des migrants pris en charge par les services de l’Etat…On en sait un peu plus sur l’interception à Sinnamary ce vendredi de cubains et brésiliens qui cherchaient à débarquer illégalement sur les côtes guyanaises.
Le 8 janvier dernier 23 personnes d’origine brésilienne et cubaine étaient interceptées par les Forces armées en Guyane et la gendarmerie dans les eaux territoriales au large de Sinnamary. Ils voyageaient à bord d’une pirogue. L’un des passeurs a été placé en garde à vue. Il a été condamné à 8 mois de prison ferme et 5 ans d’interdiction du territoire français. Il sera remis aux autorités brésiliennes. Les autres migrants ont été pris en charge pour la nuit par le directeur de l’hôtel du Fleuve.
Demande d'asile
Le lendemain, un dépistage au Covid-19 a été effectué afin de vérifier si ces personnes arrivées illégalement sur le territoire n’étaient pas positives au coronavirus. De plus la Police aux Frontières (PAF) présente sur place a procédé à leur audition. Ils avaient 48 h pour déposer un dossier de demande d’asile. « Ces demandes seront instruites conformément aux engagements internationaux de la France. »