Limitation de vitesse à 80 km/h, téléphone portable au volant, radars, climat… Voici un récapitulatif des principales mesures appliquées aux automobilistes dès le 1er janvier 2020.
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D’après une étude menée par le cabinet Harris interactive le 6 décembre dernier, 40% des français déclarent se sentir en insécurité sur la voie publique. Face à ces chiffres inquiétants, l’Etat vise à renforcer les contrôles et à limiter la mortalité sur les routes.
D’abord, concernant la limitation de vitesse : si la loi autorise les départements à rehausser la vitesse maximale à 90 km/h sur les axes de leur choix, les conditions à remplir se veulent particulièrement dissuasives. Ainsi, le tronçon de route doit atteindre une longueur minimum de 10 km, il ne doit pas y avoir d’habitations et des aménagements sont à prévoir : par exemple, matérialiser l’interdiction de dépassement par deux bandes blanches avec alerte sonore. Au-delà du coût que représente un tel chantier, les élus seront également pénalement responsables des accidents mortels intervenant sur ces routes à la limitation rehaussée à 90 km/h. Autant de raisons qui devraient pousser les présidents des conseils départementaux à privilégier le statu quo, et la limitation de vitesse à 80 km/h.
Concernant le téléphone portable au volant, l’étau se resserre. Désormais, conduire avec son smartphone à la main aggravera tout autre infraction constatée simultanément, pouvant entraîner jusqu’à six mois de retrait de permis.
D’autre part, les contrôles routiers se renforceront, avec l’installation de 1200 radars « tourelle » d’ici fin 2020. Ces radars seront plus difficiles à dégrader, car placés en hauteur et non détectables par les applications de navigation.
Du nouveau également côté climat : le malus écologique, taxe visant à dissuader les automobilistes d’acheter des véhicules polluants, dépendra désormais de deux barèmes. Dès janvier, les véhicules produisant 110 g/km de CO2 suivant la norme NEDC seront touchés (contre 117 g/km jusqu’ici). Au 1er mars la norme NEDC sera remplacée par la norme WLTP, dont l’estimation des émissions de CO2 est jugée plus réaliste, avec des valeurs de consommation de CO2 bien plus élevées. Le malus sera donc durci.
Des bonnes nouvelles aussi, qui permettront de mieux gérer son budget. L’Etat mettra à disposition des apprentis conducteurs un site internet permettant de choisir son auto-école en fonction du prix, du taux de réussite et du nombre d’heures avant obtention. Il mettra également en place le « livret numérique », un outil facilitant la préparation à l’examen.
Le contrôle technique bénéficiera lui aussi d’un site internet dédié permettant de choisir son centre de contrôle en fonction des prix pratiqués.
D’abord, concernant la limitation de vitesse : si la loi autorise les départements à rehausser la vitesse maximale à 90 km/h sur les axes de leur choix, les conditions à remplir se veulent particulièrement dissuasives. Ainsi, le tronçon de route doit atteindre une longueur minimum de 10 km, il ne doit pas y avoir d’habitations et des aménagements sont à prévoir : par exemple, matérialiser l’interdiction de dépassement par deux bandes blanches avec alerte sonore. Au-delà du coût que représente un tel chantier, les élus seront également pénalement responsables des accidents mortels intervenant sur ces routes à la limitation rehaussée à 90 km/h. Autant de raisons qui devraient pousser les présidents des conseils départementaux à privilégier le statu quo, et la limitation de vitesse à 80 km/h.
Concernant le téléphone portable au volant, l’étau se resserre. Désormais, conduire avec son smartphone à la main aggravera tout autre infraction constatée simultanément, pouvant entraîner jusqu’à six mois de retrait de permis.
D’autre part, les contrôles routiers se renforceront, avec l’installation de 1200 radars « tourelle » d’ici fin 2020. Ces radars seront plus difficiles à dégrader, car placés en hauteur et non détectables par les applications de navigation.
Du nouveau également côté climat : le malus écologique, taxe visant à dissuader les automobilistes d’acheter des véhicules polluants, dépendra désormais de deux barèmes. Dès janvier, les véhicules produisant 110 g/km de CO2 suivant la norme NEDC seront touchés (contre 117 g/km jusqu’ici). Au 1er mars la norme NEDC sera remplacée par la norme WLTP, dont l’estimation des émissions de CO2 est jugée plus réaliste, avec des valeurs de consommation de CO2 bien plus élevées. Le malus sera donc durci.
Des bonnes nouvelles aussi, qui permettront de mieux gérer son budget. L’Etat mettra à disposition des apprentis conducteurs un site internet permettant de choisir son auto-école en fonction du prix, du taux de réussite et du nombre d’heures avant obtention. Il mettra également en place le « livret numérique », un outil facilitant la préparation à l’examen.
Le contrôle technique bénéficiera lui aussi d’un site internet dédié permettant de choisir son centre de contrôle en fonction des prix pratiqués.