Sécurité routière : la Préfecture rappelle la réglementation pour les scooters électriques

Être bien équipé lorsqu'on roule un deux roues.
Port du casque, âge minimum, équipement adapté... Les usagers des deux roues motorisés semblent parfois oublier les règles à appliquer en matière de sécurité routière. Pourtant, ces conducteurs sont les premières victimes de la route en Guyane. Au vu des chiffres inquiétants de l'année 2022, la Préfecture de Guyane a fait un rappel.

Suite à l'arrivée d'un nouveau modèle de scooter électrique sur les routes guyanaises, la Préfecture de Guyane a souhaité rappeler la réglementation en vigueur pour les usagers des deux-roues motorisés.

Et pour cause, ces chiffres alarmants de la sécurité routière : "En Guyane, sur les 34 personnes décédées [sur les routes] en 2022, 15 d’entre elles circulaient à deux roues, soit plus de 44 % des accidents mortels. Parmi ces 15 personnes décédées, 12 circulaient sur un deux-roues motorisé." 

Des équipements essentiels

Si ces usagers sont plus exposés aux dangers que les automobilistes, c'est parce qu'ils ne sont pas protégés par la carrosserie. La majorité des conducteurs de deux roues blessés lors d'un accident sont victimes d'un choc à la tête (54 %). C'est pour cette raison que le port du casque est obligatoire. Si cette règle n'est pas respectée, le conducteur peut recevoir une amende allant jusqu'à 750 euros.

"Par ailleurs, lors d’une chute à 30 km/h, le frottement de la route est aussi abrasif que du papier de verre. Un équipement adapté et complet est fortement recommandé", ajoute la Préfecture de Guyane. Cela passe notamment par le port de gants certifiés. C'est d'ailleurs obligatoire, selon le décret du 19 septembre 2016. Ces gants sont reconnaissables à la présence d’une étiquette "CE".

Être visible à tout prix

En plus du port de casque et de gants, les conducteurs de deux roues motorisés doivent être visibles... et particulièrement ceux des scooters électriques, qui sont silencieux. Ils doivent obligatoirement avoir : un feu de croisement ; un feu de position arrière et avant ; un rétroviseur gauche ; des feux stop et des dispositifs rétro-réfléchissants de part et d’autre du scooter.

Là encore, le non-respect de la réglementation peut coûter cher : jusqu'à 450 euros d'amende, et même l'immobilisation du véhicule si les feux ne fonctionnent pas. Ils doivent être allumés dès la tombée de la nuit. Notez que 2/3 des accidents de deux roues motorisés sont dus à une collision avec un autre véhicule, d'où l'importance d'être visible.

Rappel des règles élémentaires

Enfin, la Préfecture rappelle d'autres règles élémentaires, mais pas toujours respectées :

  • Tout conducteur d’un scooter électrique doit être titulaire d’un permis AM (ou BSR) ;
  • Il doit avoir au moins 14 ans ;
  • La circulation sur le trottoir est interdite ;
  • Les casques audio sont interdits lors de la conduite ;
  • Les scooters électriques ont une vitesse limitée à 45 km/h ;
  • D'ailleurs, le débridage est interdit.