Dix morts depuis le début de l'année en Guyane victimes d'accidents. Des piétons, des automobilistes, des cyclistes...Les chiffres sont alarmants. Pour les familles des victimes et les blessés s’ouvre alors un long parcours entre experts, médecin conseil, assurances ou fonds de garantie.
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Chaque mois, l’Observatoire départemental de la sécurité routière nous rappelle que des personnes décèdent sur nos routes. Alcool et vitesse sont bien souvent à l’origine de ces drames. Pour les familles des victimes et les blessés s’ouvre alors un long parcours entre experts, médecin conseil, assurances ou fonds de garantie
Le nombre de tués sur nos routes est en forte augmentation. Derrière ces chiffres, une autre réalité s’impose pour les familles des victimes et les survivants. Un cauchemar qui peut durer de nombreuses années comme le rappelle Vincent Julé-Parade, avocat au barreau de Paris, spécialisé dans la défense des victimes d’accidents de la circulation.
De passage en Guyane, il se souvient d’un cycliste percuté de nuit, il y a trois ans sur l’une de nos routes.
Vincent Julé-Parade avocat spécialisé dans la défense des victimes d'accidents de la circulation
Après un tel drame, la difficulté réside aussi dans le choix des experts. Il s’agit de garantir à la victime son indépendance. Les démarches sont très longues et beaucoup abandonnent en cours de route. L'accompagnement aux victimes n'est pas instantané. Il est parfois nécessaire de se rapprocher d'associations spécialisées.
Vincent Julé-Parade a lui-même perdu sa mère en 1995, victime d’un chauffard ivre. "L’évènement, assure-t-il, est à la source de son engagement".
La difficile réalité
Le nombre de tués sur nos routes est en forte augmentation. Derrière ces chiffres, une autre réalité s’impose pour les familles des victimes et les survivants. Un cauchemar qui peut durer de nombreuses années comme le rappelle Vincent Julé-Parade, avocat au barreau de Paris, spécialisé dans la défense des victimes d’accidents de la circulation.De passage en Guyane, il se souvient d’un cycliste percuté de nuit, il y a trois ans sur l’une de nos routes.
Vincent Julé-Parade avocat spécialisé dans la défense des victimes d'accidents de la circulation
"Il n'avait pas d'assurance donc c'est le fond de garantie qui était intervenu. C'était très compliqué pour lui obtenir une pension malgré son amputation car il n'était pas complètement en règle".
La nécessité d'être en règle
Après un tel drame, la difficulté réside aussi dans le choix des experts. Il s’agit de garantir à la victime son indépendance. Les démarches sont très longues et beaucoup abandonnent en cours de route. L'accompagnement aux victimes n'est pas instantané. Il est parfois nécessaire de se rapprocher d'associations spécialisées.Vincent Julé-Parade a lui-même perdu sa mère en 1995, victime d’un chauffard ivre. "L’évènement, assure-t-il, est à la source de son engagement".
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