Un service d'urgence à la Clinique Véronique

L'entrée de la clinique Véronique
Le Tribunal de commerce vient de valider le plan de continuation proposé par le groupe Guyane Santé dans le cadre de la reprise de la clinique Véronique. La direction a présenté son projet pour relancer l’établissement.
Le Tribunal de commerce vient tout juste de valider le plan de continuation proposé par le groupe Guyane Santé dans le cadre de la reprise de la clinique Véronique. La direction administrative et médicale de Guyane Santé a présenté son projet pour relancer l’établissement. Projet qui repose notamment sur la remise en service de la maternité. Le directeur médical du groupe, le Dr Laurent Dejault, a révélé une nouvelle étape, encore plus ambitieuse : lancer un nouveau service d’urgence sur le site de la clinique Véronique.
 

Un service d'urgence

Au  bord du gouffre il y a quelques mois, la clinique Véronique concentre désormais les plus grandes espérances de son nouveau propriétaire, le groupe Guyane Santé.
Le Tribunal de commerce a validé son plan de continuation le 30 novembre. Quelques jours plus tôt, l’établissement relançait sa maternité. Aujourd’hui, sa direction médicale fait une nouvelle annonce : la création d’un service d’urgence au cours des prochains mois.
 Dr Laurent Dejault, directeur médical du groupe Guyane Santé explique : 

« Il était logique de proposer la création d'un service d'urgence, qui soit à même de compléter celui de l' hôpital de cayenne et qui soit en mesure de prendre des urgences médicales et chirurgicales.  Pour ce qui est des urgences qui relèvent de la réanimation...qu'elles soient orientées vers l’hôpital de Cayenne »

 

Un programme ambitieux.

Or la clinique Véronique revient de loin : sur les 10 millions d’euros de passif déclaré initialement, il resterait encore 6,8 millions à régler, suite à des abandons de créances, selon l’avocat du groupe.
Me Mickaël Beulque, avocat de Guyane Santé commente :

« En l’état, si nous nous arrêtons hors contestation à 6 millions d'euros sur dix ans à rembourser, environ 55 000 euros par mois si bien évidemment la maternité tourne »

 

Une nouvelle maternité

Car la nouvelle maternité est bien la clé de voûte de ce projet. Son activité doit atteindre 1 000 naissances par an, c’est l’objectif fixé.
Or la précédente direction avait dû se résoudre à fermer ce service.
Dr Christian Cérol, gynécologue-osbtétricien précise :

« La maternité a du fermer car l'ARS estimait que nous n'avions pas de couverture pédiatrique suffisante »
 

L’actionnaire principal du groupe table sur la complémentarité des offres entre les différents pôles de Guyane Santé que sont Saint-Paul, HAD Guyane, Saint-Adrien et la clinique Véronique.