Alors que le gouvernement s’apprête à lancer les discussions autour de son plan pauvreté, le constat est sans appel en Guyane. Si globalement la situation s’est améliorée ces dernières décennies en matière de niveau de vie de la population, les inégalités restent fortes.
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La précarité est très importante sur le territoire guyanais qui enregistre un seuil de pauvreté de 420€ par mois. Ce seuil est deux fois plus bas que celui de la moyenne nationale. Comment expliquer une telle disparité?
Il faut expliquer de quoi on parle. La notion de pauvreté peut renvoyer à beaucoup d’éléments mais l’un des marqueurs essentiels c’est le seuil de pauvreté. On part du postulat qu’un pauvre est une personne qui a moins de revenus que la plupart des gens pour vivre avec sa famille. Partant de ce principe, il faut définir ce qu’est le revenu de la plupart des gens. Pour cela, on utilise non pas une moyenne mais une médiane.
Prenez une échelle avec l’ensemble des revenus des français et arrêtez vous non pas au milieu de cette échelle mais une fois que vous avez atteint la moitié de la population, vous tracez alors votre ligne médiane. Toutes les personnes qui ont moins de 60% de ce revenu médian sont considérées comme pauvres.
Un seuil de pauvreté calculé sur un revenu médian
Il faut expliquer de quoi on parle. La notion de pauvreté peut renvoyer à beaucoup d’éléments mais l’un des marqueurs essentiels c’est le seuil de pauvreté. On part du postulat qu’un pauvre est une personne qui a moins de revenus que la plupart des gens pour vivre avec sa famille. Partant de ce principe, il faut définir ce qu’est le revenu de la plupart des gens. Pour cela, on utilise non pas une moyenne mais une médiane.Prenez une échelle avec l’ensemble des revenus des français et arrêtez vous non pas au milieu de cette échelle mais une fois que vous avez atteint la moitié de la population, vous tracez alors votre ligne médiane. Toutes les personnes qui ont moins de 60% de ce revenu médian sont considérées comme pauvres.