La journée de lundi marquée par de nombreux mouvements sociaux. Des actions non concertées menées par les agents des impôts, par les avocats, les salariés de la Chambre d’agriculture, de l’ARS, des parents d’élèves. Une mobilisation qui démontre un climat social tendu.
Véronique Bedz/MCThébia •
La journée de lundi marquée par de nombreux mouvements sociaux. Une journée d’action menée par les agents des impôts, par des avocats, des salariés de la Chambre d’agriculture, de l’ARS,ainsi que par des parents d’élèves. Une journée de mobilisation qui souligne le climat social tendu. Tour d’horizon.
Autre mouvement de colère : les agents des finances publiques se sont regroupés en intersyndicale. La CGT, FO et Solidaires ont lancé une grève de 24h. Là aussi, il s’agit d’un mouvement national, contre la réforme en cours. Vu la dématérialisation de beaucoup de démarches, et la mise en place de l’impôt à la source, l’accueil physique du public est supprimé dans plusieurs endroits. Cela concerne, selon l’intersyndicale, le service des impôts des particuliers, la Trésorerie à Kourou et à Saint-Laurent, et le service des impôts des entreprises.
Les parents d'élèves de Grand-Santi mobilisés
Nouvelle mobilisation de parents d’élèves sur le fleuve. L’école de Man Fina, située à non loin de Grand-Santi a été cadenassée, pour dénoncer le manque d’enseignants. Sur les 10 prévus, il en manque 6 : 3 classes de maternelle n’ont pas de professeur.
Il manque également un enseignant pour un CE1, un CE2 et un CM1. Pour l’instant, la réponse du rectorat reste la même comme pour Apagui et Providence : les recrutements sont toujours en cours sur le fleuve. Il manque de candidats… et dans certains cas, il manque des logements pour les enseignants.
La classe prépa littéraire de Félix Eboué
laissée pour compte ?
Les élèves et de les parents de la classe prépa littéraire du lycée Felix-Eboué ont manifesté. Peu d’effectifs cette année et des disciplines sur la sellette comme l’histoire-géographie, l’espagnol ou le portugais en première langue vivante. Mardi dernier, ces parents étaient ressortis rassurés d’un rendez-vous avec le cabinet du rectorat. Ce n’était pas le cas hier après avoir rencontré le proviseur du lycée. Les cours supplémentaires ne sont toujours pas mis en place.