Les socio professionnels Guyanais espèrent encore un arbitrage favorable sur le dossier des cotisations patronales. Les amendements proposés par les parlementaires lors de l'adoption du budget de l'Outre mer n'ont pas été retenus. Une rencontre est prévue lundi au ministère des Outre-mer.
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Mardi soir à l’Assemblée nationale, dans un hémicycle pratiquement vide les députés adoptaient en 1ère lecture le budget de l’Outre mer. Les amendements déposés par les parlementaires ultramarins n’ont pas été retenus.
Le débat ne s’arrête pas pour autant. Les socio-professionnels Guyanais hostiles à la suppression de l’exonération des cotisations patronales sur les salaires au dessus du SMIC (salaire minimum) espèrent encore un arbitrage favorable du gouvernement sur le dossier guyanais. Une rencontre est prévue lundi au ministère des Outre Mers.
Stéphane Lambert membre du MEDEF explique :
Stéphane Lambert membre du MEDEF espère :
Le débat parlementaire reprend le 7 novembre au sein de la commission sociale du Sénat. L’adoption du projet de loi de Finances et de la Sécurité sociale est attendue au début du mois prochain.
Le reportage de Guyane la 1ère :
Arbitrage
Le débat ne s’arrête pas pour autant. Les socio-professionnels Guyanais hostiles à la suppression de l’exonération des cotisations patronales sur les salaires au dessus du SMIC (salaire minimum) espèrent encore un arbitrage favorable du gouvernement sur le dossier guyanais. Une rencontre est prévue lundi au ministère des Outre Mers. Stéphane Lambert membre du MEDEF explique :
"La ministre a admis le principe de travailler avec des chiffres. Ce qui va lui permettre de voir la réalité. On va pouvoir travailler et faire valoir le véritable impact de cette loi sur les entreprises guyanaises."
Rencontre lundi
Cet entretien au ministère fait naître beaucoup d’espoir chez les chefs d’entreprises qui rejettent catégoriquement la réforme des aides prévues dans le nouveau texte. Elle leur ferait verser plus de 62 millions d’euros supplémentaires de cotisations patronales. Un calcul réalisé sur la base des données collectées auprès de plus de 1000 entreprises locales. L’objectif est de ramener à un niveau acceptable le montant des charges.Stéphane Lambert membre du MEDEF espère :
"On veut avoir un abaissement des charges, un équilibre. On veut arriver à 20 millions au lieu de 62 puisqu'on puisse entrer dans les Accords de Guyane".
Le débat parlementaire reprend le 7 novembre au sein de la commission sociale du Sénat. L’adoption du projet de loi de Finances et de la Sécurité sociale est attendue au début du mois prochain.
Le reportage de Guyane la 1ère :