Les organisations déplorent, dans ce communiqué, les décès de jeunes indépendantistes kanak, victimes de milices pro-colonialistes, et présentent leurs condoléances aux familles, aux chefs coutumiers et aux proches des défunts. Elles appellent à la reconnaissance et à la réparation pour le peuple Kanak, en tant qu'entité autochtone, et au respect de son droit à l'autodétermination.
Appel à l'intervention internationale
Rappelant que la Kanaky/Nouvelle-Calédonie figure depuis 1986 sur la liste de l'ONU des territoires non autonomes à décoloniser, les signataires demandent, via ce communiqué, un cessez-le-feu immédiat, la levée de l'état d'urgence décrété par le gouvernement français, et l'envoi de missions de médiation internationale. Elles insistent sur la nécessité de justice pour les victimes Kanak et la reprise des négociations avec les indépendantistes.
Solidarité dans la lutte autochtone
Les organisations soulignent que la résistance des peuples autochtones, en Kanaky, à Ma'ohi nui ou en Guyane, est essentielle pour leur existence même. Elles concluent par un message de soutien : « Force à tous nos frères et sœurs en lutte ».
Signataires du communiqué :
- Organisation des Nations Autochtones de Guyane
- Fédération des Organisations Autochtones de Guyane
- Jeunesse Autochtone de Guyane
- Coordination des Organisations des Peuples Autochtones de Guyane
- Mouvement de Décolonisation et d'Émancipation Sociale
- Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques CSIA-Nitassinan.