Va-t-on vers une crise sociale majeure au Centre spatial Guyanais ? A l’aube de l’arrivée d’Ariane 6 les responsables du spatial européen doivent réduire les coûts de mise en œuvre des lancements. Une réduction qui pourrait avoir des conséquences sur l’emploi.
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Au Centre spatial Guyanais est-ce le calme avant la tempête sociale ? Chaque renégociation de contrat entre donneur d’ordre et fournisseur fait monter la tension entre syndicat et patronat de la base de Kourou. Cette fois c’est Arianespace qui est au premier plan avec une vingtaine de contrats à signer d’ici janvier 2020. L’UTG (Union des travailleurs Guyanais) tire la sonnette d’alarme ! Le syndicat redoute une forte réduction d’effectifs. Les décideurs se veulent rassurants sans écarter une certaine inquiétude.
Bruno Gérard directeur Arianespace justifie :
Une période qui verra la cadence Ariane 5 passer de six à trois vols par an. Alors qu’Ariane 6 n’en sera qu’au stade de la qualification avec tout au plus deux lancements à venir. Conséquence : moins d’activité et des repreneurs compte tenu de l’effort demandé qui pourrait faire fi -selon l’UTG- des règles de reprises de l’intégralité des personnels.
Jean-José Mathias représentant syndical UTG CSG explique :
Des personnels attachés au fonctionnement des ensembles de lancement. Si pour l’heure rien n’est encore quantifiable avant l’examen des appels d’offre. Il faut s’attendre à un serrage de boulons sur la base spatiale.
Didier Faivre directeur du Centre Spatial Guyanais au CNES :
A quel prix sera cette qualité de service ? Une chose est certaine c’est que depuis quelques années plus rien n’est comme avant au CSG. Mais visiblement c’est le prix à payer afin de faire face à la concurrence et pérenniser l’activité spatiale en Guyane.
Bruno Gérard directeur Arianespace justifie :
"Il est beaucoup trop tôt pour estimer l'impact de l'arrivée d'un nouveau pas de tir et du nouveau lanceur Ariane 6"
Qui des règles de reprise ?
Une période qui verra la cadence Ariane 5 passer de six à trois vols par an. Alors qu’Ariane 6 n’en sera qu’au stade de la qualification avec tout au plus deux lancements à venir. Conséquence : moins d’activité et des repreneurs compte tenu de l’effort demandé qui pourrait faire fi -selon l’UTG- des règles de reprises de l’intégralité des personnels. Jean-José Mathias représentant syndical UTG CSG explique :
"Sachant que le périmètre va évoluer, on se demande comment se fera la répartition des salariés. Les règles de reprises ne sont pas claires".
Des économies à prévoir
Des personnels attachés au fonctionnement des ensembles de lancement. Si pour l’heure rien n’est encore quantifiable avant l’examen des appels d’offre. Il faut s’attendre à un serrage de boulons sur la base spatiale.Didier Faivre directeur du Centre Spatial Guyanais au CNES :
"Il ne faut pas imaginer que le CSG d'hier sera le même demain. Il y a un travail permanent"
A quel prix sera cette qualité de service ? Une chose est certaine c’est que depuis quelques années plus rien n’est comme avant au CSG. Mais visiblement c’est le prix à payer afin de faire face à la concurrence et pérenniser l’activité spatiale en Guyane.