Sport et santé : le certificat médical en question

Une conférence sur les risques cardio vasculaire dans le sport c’est le thème de la conférence donnée demain soir par le Docteur Rollin Bellony à 18h15 dans un grand hôtel de la place. En Guyane depuis quelques années, les accidents sont plus fréquents. 
 
Il y a 6 ans le Sporting Club de Kourou vivait le décès d’un de ses joueurs de 12 ans sur le terrain pendant une séance d’entraînement. Un traumatisme pour le club et ses membres, sans oublier les tracas administratifs.  I
Rina Long, Présidente du Sporting Club Kouroucien :

"Il y a eu une enquête de faite pour savoir si l'enfant avait déjà un certificat médical, si il avait passé des tests."

Mais voilà, depuis 3 ans le certificat médical de non contre-indication à la pratique du sport a changé. Désormais il est valable 3 ans. Gil André Restoin ancien coureur cycliste et amateur de triathlon Iron Man, épreuve sur plusieurs heures, nous explique comment fonctionne la couverture médicale dans sa discipline.  
Gil André Restoin, Ancien coureur Cycliste :

"Aux états unis c'est juste une inscription financière et c'est un peu comme le certificat médical des 3 ans. C'est à votre bon vouloir et vous dites: oui je suis apte à participer."

En France, la présentation du certificat est impérative pour les triathlons quel qu’il soit. Pour les sports collectifs, mis à part le rugby, le certificat est valable 3 ans. Cela peut présenter des avantages mais aussi des inconvénients. 
Guy Diagne, Dirigeant du Kourou Football Club :

"L'avantage que nous avons, c'est que pendant 3 ans, on se sent à l'abri et l'on ne va pas aller chez le médecin, mais l'inconvénient c'est que l'on ne sait pas pendant les 3 ans, l'état de dégradation du sportif."

L’inquiétude devient plus forte face au manque d’accompagnement et  à l’absence de structure dédiée au suivi médical du sportif.  Au regard des difficultés dans le domaine de la santé sur le territoire, il y a peu de chance que ce suivi soit instauré à court terme la seule démarche ne peut être que la sensibilisation. 
©J.G Assard