Le coup de semonce du maire de Cayenne. Elle met en demeure le propriétaire des habitations squattées au 53 rue Mme Payée de faire évacuer les lieux sous quinze jours. Le 5 septembre, ce squat a fait l’objet d’une intervention musclée de l’association « les Grands frères ».
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Une mise en demeure adressée au propriétaire de faire évacuer les lieux sous quinze jours s'affiche désormais sur la porte d'entrée du 53 rue Madame Payée. Elle est signée du maire de Cayenne Marie-Laure Phinéra-Horth.
25 personnes vivent dans le squat dans des conditions insalubres et parfois risquées.
Nikauri est en Guyane depuis 2013 sans ressource, dans l’attente du renouvellement de son titre de séjour, la mise en demeure d’évacuer les lieux la rend très inquiète :
Un squat désigné par les riverains et la police municipale comme un lieu de trafic de stupéfiants. Les habitants que nous avons rencontré démentent participer à des trafics, ils vivent là, faute de mieux et sont venus en Guyane pour travailler, tel ce demandeur d’asile :
Les habitants ont vécu douloureusement l’irruption des "Grands frères" le 5 septembre. Ils dénoncent des violences, des dégradations de biens et même pour certains des vols d’argent ce jour-là.
7 plaintes ont été déposées à la police par ces habitants pour violence, violation de domicile et vols. Sollicité, le leader des "Grands Frères" dément formellement toute violence et tout vol rue Mme Payée…José Achille dit avoir lui-même reçu un coup à la tête, donné par une occupante du squat qu’il voulait protéger.
Le reportage de Guyane la1ère :
Inquiétude
25 personnes vivent dans le squat dans des conditions insalubres et parfois risquées.Nikauri est en Guyane depuis 2013 sans ressource, dans l’attente du renouvellement de son titre de séjour, la mise en demeure d’évacuer les lieux la rend très inquiète :
" Nous n'avons nulle part ou aller, si on nous donne un délai, un lieu, nous pourrons partir dignement "
Un squat cosmopolite
Un squat désigné par les riverains et la police municipale comme un lieu de trafic de stupéfiants. Les habitants que nous avons rencontré démentent participer à des trafics, ils vivent là, faute de mieux et sont venus en Guyane pour travailler, tel ce demandeur d’asile :"Nous sommes là, nous ne trouvons pas d'emploi, on nous regarde comme des va nu pieds, j'ai été professeur de plomberie pendant dix ans en Haiti, j'ai trois métiers, nous ne sommes pas des voyous, c’est pas du tout ça"
Les squatteurs portent plainte
Les habitants ont vécu douloureusement l’irruption des "Grands frères" le 5 septembre. Ils dénoncent des violences, des dégradations de biens et même pour certains des vols d’argent ce jour-là.7 plaintes ont été déposées à la police par ces habitants pour violence, violation de domicile et vols. Sollicité, le leader des "Grands Frères" dément formellement toute violence et tout vol rue Mme Payée…José Achille dit avoir lui-même reçu un coup à la tête, donné par une occupante du squat qu’il voulait protéger.
Le reportage de Guyane la1ère :