Les professionnels recherchent toujours des solutions face à la disparition de la ligne Cayenne-Paramaribo de la Surinam Airways.
En grande difficulté, la compagnie envisagerait de reprendre la desserte et demande des efforts aux voyagistes. Ces derniers restent méfiants.
En grande difficulté, la compagnie envisagerait de reprendre la desserte et demande des efforts aux voyagistes. Ces derniers restent méfiants.
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Les voyagistes guyanais ne relâchent pas la pression. Comment faire revenir la Surinam Airways sur le tarmac guyanais ? La question se pose depuis que la compagnie surinamaise a décidé de ne plus se poser sur la piste de l'aéroport Félix Eboué. Des centaines de passagers qui avaient déjà acheté leurs billets sont restés sur le carreau, contraints de regagner le Surinam par la route et inversement.
Les solutions à l'étude aujourd'hui : l'achat par les voyagistes de blocs de sièges et l'entrée en lice rapidement des politiques, responsables de l'attractivité de notre territoire
Pierre Delattre représentant de la Surinam Airways explique :
D'un côté, la Surinam Airways connaît des difficultés internes et financières. De l'autre, la Guyane cumule le fait d'être selon la compagnie surinamaise une destination déficitaire et chère. Les taxes aéroportuaires représentent plus de 50 % du prix du billet. Dans l'urgence aujourd'hui il n'y a que la compagnie brésilienne Azul qui tire ses épingles du jeu.
Les voyageurs prévoyants et ils sont des centaines, en sont pour leur frais. A chaque agence d'expliquer à ses clients mécontents désarmés et inquiets la procédure de remboursement :
Muriel Cheung A Long directrice d'agence donne la marche à suivre :
Le dossier de la Surinam Airways en Guyane n'est donc pas fermé pour peu que les politiques y prennent leur part.
Le reportage de Guyane la 1ère :
Les solutions à l'étude aujourd'hui : l'achat par les voyagistes de blocs de sièges et l'entrée en lice rapidement des politiques, responsables de l'attractivité de notre territoire
Pierre Delattre représentant de la Surinam Airways explique :
"On ne peut pas monter seul au créneau. Il faut que les politiques nous aident. Les agences sont OK mais pas à n'importe quel prix et pas n'importe quel volume. La proposition que Surinam Airways nous fait est un peu surréaliste.Cela nous aménerait à avoir un billet A/R à 400 euros. Ce qui n'est pas réalisable".
Un mois pour rembourser
D'un côté, la Surinam Airways connaît des difficultés internes et financières. De l'autre, la Guyane cumule le fait d'être selon la compagnie surinamaise une destination déficitaire et chère. Les taxes aéroportuaires représentent plus de 50 % du prix du billet. Dans l'urgence aujourd'hui il n'y a que la compagnie brésilienne Azul qui tire ses épingles du jeu.Les voyageurs prévoyants et ils sont des centaines, en sont pour leur frais. A chaque agence d'expliquer à ses clients mécontents désarmés et inquiets la procédure de remboursement :
Muriel Cheung A Long directrice d'agence donne la marche à suivre :
"Il faut une demande écrite pour le remboursement des billets. La compagnie a un mois pour procéder au remboursement. Nous travaillons avec des prestataires routiers. C'est plus long mais c'est moins cher de rejoindre Paramaribo par la route. Là, les clients peuvent accéder à l'aéroport."
Le dossier de la Surinam Airways en Guyane n'est donc pas fermé pour peu que les politiques y prennent leur part.
Le reportage de Guyane la 1ère :