Chan Santokhi et Ronnie Brunswijk ont été élus respectivement président et vice-président du Suriname. L’élection a eu lieu aujourd’hui lors d'une réunion publique extraordinaire au Parlement du Suriname.
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Chandrikapersad Santokhi, plus communément appelé Chan Santokhi, (61 ans), devient le neuvième président de la République du Suriname. Il entame son premier mandat avec Ronnie Brunswijk, (59 ans), comme vice-président.
La cérémonie d'investiture aura lieu jeudi 16 juillet sur la place de l'Indépendance à Paramaribo. Le mandat du président Desi Bouterse s'achève le 12 août, mais ce dernier a accepté de le terminer plus tôt.
Le Parti de la réforme progressiste (VHP) de Chan Santokhi a remporté 20 des 51 sièges du Parlement lors des élections de fin mai. Quatre sièges de plus que le Parti démocratique national (NPD) de Desi Bouterse.
Le VHP a formé une coalition avec le Parti de la libération générale et du développement (ABOB) de Ronnie Brunswijk et avec deux petits partis. Grâce à cette coalition et au soutien d'un ancien parti partenaire du NPD, Chan Santokhi a obtenu la majorité des deux tiers nécessaire pour devenir président lors des élections à l'Assemblée Nationale.
Chan Santokhi est un ancien inspecteur de police et chef du département national des enquêtes criminelles du Suriname. Ministre de la Justice, il était connu pour sa sévérité, en particulier dans les dossiers de trafic de drogue.
En tant que politicien, Chan Santokhi a transformé le VHP, un parti hindou classique, en un parti multiethnique. Il promet de s'attaquer aux problèmes économiques majeurs du Suriname et d'améliorer les liens avec les Pays-Bas.
Son vice-président pourrait se révéler un point faible. Ancien garde du corps de Desi Bouterse devenu chef rebelle, Ronnie Brunswijk a été condamné par contumace à six ans de prison pour trafic de drogue par la justice des Pays-Bas.
Sources : The Telegraaf / Nu / ANP
La cérémonie d'investiture aura lieu jeudi 16 juillet sur la place de l'Indépendance à Paramaribo. Le mandat du président Desi Bouterse s'achève le 12 août, mais ce dernier a accepté de le terminer plus tôt.
La majorité au Parlement
Le Parti de la réforme progressiste (VHP) de Chan Santokhi a remporté 20 des 51 sièges du Parlement lors des élections de fin mai. Quatre sièges de plus que le Parti démocratique national (NPD) de Desi Bouterse.
Le VHP a formé une coalition avec le Parti de la libération générale et du développement (ABOB) de Ronnie Brunswijk et avec deux petits partis. Grâce à cette coalition et au soutien d'un ancien parti partenaire du NPD, Chan Santokhi a obtenu la majorité des deux tiers nécessaire pour devenir président lors des élections à l'Assemblée Nationale.
Chan Santokhi est un ancien inspecteur de police et chef du département national des enquêtes criminelles du Suriname. Ministre de la Justice, il était connu pour sa sévérité, en particulier dans les dossiers de trafic de drogue.
Un vice-président déjà controversé
En tant que politicien, Chan Santokhi a transformé le VHP, un parti hindou classique, en un parti multiethnique. Il promet de s'attaquer aux problèmes économiques majeurs du Suriname et d'améliorer les liens avec les Pays-Bas.
Son vice-président pourrait se révéler un point faible. Ancien garde du corps de Desi Bouterse devenu chef rebelle, Ronnie Brunswijk a été condamné par contumace à six ans de prison pour trafic de drogue par la justice des Pays-Bas.
Sources : The Telegraaf / Nu / ANP